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Romaric Yapi, pur parisien, revient sur sa folle aventure au PSG

Comme à son habitude, les médias du club parisien sont partis interroger un ancien titi de la capitale. Aujourd’hui, Romaric Yapi, défenseur de 22 ans, revient sur son histoire d’amour avec le Paris Saint-Germain. Évoluant aujourd’hui en division 1 hollandaise, Yapi nous raconte en détail son passage au club de la capitale. Né à Evry, le latéral français est un pur produit parisien. Sous les ordres de Thiago Motta notamment, Romaric, destiné attaquant, a brillé sous les couleurs rouges et bleues en Youth League. De sa signature à Paris, jusqu’à son excellent parcours sous les ordres de Thiago Motta, le défenseur de Vitesse Arnhem nous dit tout.

Romaric « C’est comme une seconde famille ! »

Romaric, ton club formateur vient prendre de tes nouvelles. Comment vas-tu ?

« Quand le Paris Saint-Germain me contacte, ça va forcément bien. C’est un réel plaisir de voir que Paris est toujours derrière moi. C’est le club qui m’a fait grandir, j’ai donc une relation toute particulière avec lui. Ça va au-delà du football, ça représente une grande partie de ma vie. C’est comme une seconde famille ! J’ai considéré chaque entraîneur comme un père et mes coéquipiers comme des frères. Nous avons vécu beaucoup de bons moments tous ensemble. C’est gravé en moi pour toujours ! »

Yapi « J’étais un supporter du club depuis tout petit »

Justement, quels sont tes meilleurs moments vécus en Rouge et Bleu ?

« Il y a d’abord la toute première étape, à savoir ma signature à l’âge de douze ans. J’étais un supporter du club depuis tout petit, alors imaginez le rêve éveillé pour l’enfant que j’étais ! J’ai ressenti un sentiment de fierté, car j’ai rendu heureux mes proches. Même si tout n’a pas été simple au début à cause du rythme soutenu sur et en-dehors du terrain, je me suis accroché pour bien m’intégrer. De la préformation jusqu’au Centre de Formation, nous avions une équipe très compétitive avec les Yacine Adli, Claudio Gomes, Arthur Zagre, Loïc Mbe Soh, Timothy Weah…

Tous nos efforts furent récompensés lorsque nous avons remporté le titre de champion de France U17, en battant l’AS Monaco (3-0) en 2017. Lorsque j’ai soulevé le trophée, j’ai pensé à tous les moments difficiles affrontés les années précédentes. En une fraction de seconde, tout était oublié ! C’était extraordinaire de vivre cela avec tous les Titis de la promotion 2000, car nous avions su créer une vraie relation d’amitié. Nous sommes toujours restés soudés dans les bons comme dans les moments les plus difficiles. Aucun d’entre nous n’a été mis de côté, notre solidarité fut notre grande force. »

Comme nous le savons, l’un des points noirs du PSG ses dernières années est son centre de formation. Visibilité moindre, accueil en équipe première limitée voir impossible, nous pouvons même nous demander pourquoi certains jeunes continuent de vouloir évoluer sous les couleurs parisiennes. Romaric Yapi incarne quant à lui un amour inconditionnel du maillot. Un joueur qui se met au service de son club, quoi qu’il en coûte et qui ferait tout pour ce dernier.

Voilà une mentalité qui hisse les clubs au sommet. Il est aujourd’hui et dans ses 2 dernières années difficiles de citer des joueurs professionnels évoluant dans l’équipe première, de manière sporadique ou non, éprouver le même amour du maillot. Des jeunes comme Romaric Yapi nous rappelle parfois pourquoi nous aimons autant ce club. De la hargne dans le jeu, une envie de se battre et une cohésion d’équipe à toute épreuve, c’est ce qu’on aime voir quand on regarde nos titis jouer.

Yapi « C’est le coach Thiago Motta qui m’a changé de poste »

Beaucoup d’observateurs des Titis se rappellent de tes très bons matches réalisés en UEFA Youth League. Au poste de défenseur latéral droit, toi l’attaquant de formation !« C’est le coach Thiago Motta qui m’a changé de poste. La veille d’affronter Naples, il a demandé au groupe qui se sentait capable pour occuper le poste d’arrière droit. En rigolant, je lui ai dit que pour moi, ça le ferait bien. Le jour du match, il m’appelle au téléphone pour me dire qu’il était d’accord pour me titulariser à ce poste, en mettant en avant mes qualités de puissance et de vitesse. J’ai d’abord cru à une blague d’un coéquipier ! Une fois dans le vestiaire, j’ai lu mon nom en défense sur la composition affichée au mur. J’avoue avoir un peu paniqué, mais ça s’est finalement très bien passé. Depuis ce match, je n’ai plus jamais quitté ce poste de défenseur latéral droit. »

Mais cela ne s’invente pas. Pour tous clubs, le centre de formation est une mine d’or. L’exploiter correctement permet de trouver des pépites. Cela confère un rayonnement important sur la scène européenne, à la manière de la formidable équipe de l’Ajax Amsterdam dans sa saison 2018-2019. Leurs parcours européens, portés principalement par des jeunes formés au club, soulignent l’importance du centre de formation dans le football moderne.

Comme l’a décrit Romaric Yapi dans son interview, le Paris Saint Germain arrive à former d’excellents joueurs. Ses derniers mériteraient d’avoir une chance en équipe première, à l’image de la promotion 2000. L’année dernière, la situation de nos milieux de 18 à 19 ans Ismaël Gharbi, Xavi Simmons ou encore Édouard Michut faisait grincer des dents.

Yapi « Je gère mieux mes émotions et je prends de meilleures décisions sur le terrain »

Sur quels plans as-tu le plus évolué depuis ton départ du Paris Saint-Germain ?

« Je gère mieux mes émotions et je prends de meilleures décisions sur le terrain. Avec les années, on gagne en maturité, on devient plus efficace dans tous les domaines. Le fait d’avoir joué en Angleterre et dorénavant aux Pays-Bas m’a aguerri sur le plan défensif. J’ai évolué dans différents système de jeu, ce qui me permet de m’acclimater plus facilement aux différents choix d’un entraîneur. J’ai conservé ma pointe de vitesse et mon agressivité dans les duels qui étaient mes points forts lorsque j’évoluais à Paris. »

Le projet de restructuration du centre de formations du PSG annonce que du bon de ce côté-là. En effet, l’arrivée du nouveau directeur sportif de 40 ans du centre de formation, Luca Cattani, devrait apporter un vent de fraîcheur à ce vieux système. Même si nous savons que la montagne peut accoucher d’une souris, le nouveau projet parisien est de bon augure pour nos titis, qui espérons-le, auront la même mentalité d’esprit que Romaric Yapi.

 

 

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