Aulas continue d’espérer que la Ligue 1 2019-2020 pourra reprendre

Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, est peut-être le plus grand détracteur de la décision de la Ligue de Football Professionnel d’arrêter définitivement la Ligue 1 2019-2020. Depuis, il ne cesse de se plaindre et de réclamer un changement, avec le sentiment qu’il aimerait surtout se sortir d’un classement fixé par quotient qui place l’OL à la 7e place, et donc en dehors des compétitions européennes. Il a même décidé de passer par la justice et souhaite que la LFP revienne sur sa décision que le championnat soit finalement terminé en jouant. Auprès de l’AFP, il a encore exprimé son point de vue.

« Un certain nombre de gens du football ont peut-être plus pensé à leur intérêt particulier qu’à l’intérêt général. Cela pourrait faire l’objet d’une plainte à l’Autorité de la concurrence. Cette lettre d’Aleksander Ceferin est très importante sur la date du 3 août ( NDLR : date conseillée par l’UEFA pour terminer la saison, mais non contraignante). On est en droit de s’interroger s’il n’y a pas eu une pression des institutions du football elles-mêmes voire de dirigeants. Dans leurs fantasmes, un certain nombre de gens peuvent imaginer résoudre des désaccords en essayant de me mettre sur le côté.

Aulas « Nous serons les seuls à ne pas reprendre, pour l’instant. J’en suis très triste. »

Quand on est de bonne foi, et devant l’évidence, on se doit de dire que les gens qui ont fait l’erreur d’arrêter trop vite ne feront pas la deuxième erreur qui serait de ne pas reprendre. J’espère que ça va reprendre. Nous aurions pu le faire en juillet, car rien n’interdit qu’on puisse reprendre. (…) Nous serons les seuls à ne pas reprendre, pour l’instant. J’en suis très triste. », propos relayés par Le Parisien.

On l’a bien compris, Aulas ne compte pas arrêter son combat et va pousser que la Ligue 1 puisse finalement reprendre. On note au passage qu’il est amusant de le voir pointer du doigt ceux qui ont « plus pensé à leur intérêt particulier », puisque cela semble bien être son cas depuis le début des doutes autour de la suite de la saison. Et on a du mal à penser qu’il obtiendra gain de cause. Très peu de dirigeants ont évoqué une éventuelle reprise.

Certainement parce qu’elle n’est pas pensable. Si le football français a pris cette décision, c’est parce qu’elle vient du gouvernement. Difficile de s’y opposer. Surtout quand elle est prise avec en tête la sécurité de tous. Un élément qui reste toujours prioritaire. Et si d’autres pays ont en effet repris, il y en a qui ont aussi arrêté cette saison (Pays-Bas et Belgique notamment). Toutes les situations ne sont pas les mêmes, ni les façons d’agir durant la crise. Cela ne veut pas dire que le choix français est moins bon. Il est différent. Et les reprises des autres pays ne sont pas encore des succès, qui pourraient éventuellement donner quelques regrets. Sans aller jusqu’à un changement de décision.

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