Restez connectés avec nous
Aulas "Nous on reste du bon côté de la ligne jaune...Des fois, il vaut mieux ne pas être premier"

Adversaires

Aulas « Nous on reste du bon côté de la ligne jaune…Des fois, il vaut mieux ne pas être premier »

Depuis plusieurs semaines, le Paris Saint-Germain est visé par des révélations signées Médiapart dans le cadre des Football Leaks. Un vrai tourbillon médiatique qui fait forcément réagir. Dans les colonnes de France Football, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, s’en est donné à cœur joie. Un discours pour le moins manichéen afin de charger encore une fois le PSG. 

“ »Nul n’est prophète dans son pays, mais nous, nous avions il y a quelque temps… mais on sait que souvent la pression médiatique est parisienne. Quand ce n’est pas le premier qui informe qu’il y a un certain nombre de choses qui sont à respecter, s’il n’est pas de Paris il a moins de chances d’être écouté. Là, ça vient d’un système d’info européen, avec des journaux d’investigation qui sont quelques fois cuisants mais qui sont la réalité. »

« On voit que ceux qui ont joué avec les règles et le comportement ont des difficultés. »

« Malheureusement, ce qui est dénoncé aujourd’hui tant sur le financial fair-play que sur les contrats pour les jeunes, des manières de procéder, bon nous on reste du bon côté de la ligne jaune. Ce qu’on a fait c’était bien fait. On voit que ceux qui ont joué avec les règles et le comportement ont des difficultés. Nous, on n’est pas les premiers tout le temps, mais dès fois il vaut mieux ne pas l’être parce que ça demande d’être dans la régularité.”

Sortie une nouvelle fois assez hasardeuse signée Jean-Michel Aulas, qui ne semble jamais se lasser de parler du PSG. Jusqu’à preuve du contraire, le Paris Saint-Germain n’a pas été condamné pour quoi que ce soit, donc les allusions graveleuses d’Aulas n’ont, pour l’instant, pas lieu d’être. En outre, on espère vraiment pour son club que rien n’a été fait de travers.

Comprenez, cela serait dommageable de se faire prendre la main dans le sac alors même qu’on est le plus grand donneur de leçon. Uli Hoeness (président du Bayern Munich qui a été déjà sanctionné par la justice) pourrait en témoigner. Et Jean-Michel Aulas aurait pu garder cet exemple à l’esprit. Mais il était visiblement occupé à essayer de dire que ne pas être premier est positif. Une mission difficile, il n’est d’ailleurs pas très convaincant.

 

Publicités
Retrouvez nos articles sur Google News et MSN/Bing News :

     

Derniers articles

Publicité

Articles les plus populaires

Autres articles présents dans Adversaires