Ben Arfa a finalement fait condamner le PSG !

Il y a déjà un long moment, le Conseil des Prud’hommes avait fait savoir qu’il déboute toutes les demandes de Hatem Ben Arfa à l’encontre du Paris Saint-Germain, à qui il reprochait une mise à l’écart qui serait injustifiée sportivement et le non-versement de primes. Mais l’avocat de l’attaquant de 36 ans qui était à Paris de 2016 à 2018 et est aujourd’hui sans club a fait appel. Et il a obtenu gain de cause, de façon très modérée. Sur les 7,7 millions d’euros qu’il espérait, le joueur obtient 100 000 euros comme l’a savoir L’Equipe ce mardi soir.

« Pour les juges de la Cour d’appel de Paris, le fait de le priver de stage et de lui imposer de s’entraîner avec l’équipe réserve avait pour but manifeste « d’inciter monsieur Ben Arfa à quitter le club avant la fin de son contrat, et à accepter d’autres propositions ». Ces faits caractérisent donc un harcèlement moral et le joueur obtient donc l’euro symbolique qu’il réclamait sur ce point.

Pour le reste, les juges considèrent qu’un club n’est jamais obligé de sélectionner un joueur. Sa seule obligation consiste à lui permettre « de s’entraîner dans les meilleures conditions, afin de préserver l’ensemble de ses capacités sportives ». Ben Arfa ne recevra donc pas les 7 millions d’euros de primes qu’il aurait pu percevoir s’il avait joué.

Seul rappel de salaire que le joueur obtient : le PSG lui a retenu deux jours de salaire en décembre 2017, parce que, souffrant, il n’avait pu prendre l’avion pour se rendre au Qatar. L’absence était pourtant dûment justifiée. Ben Arfa obtient donc les 27 419, 35 euros à titre de rappel de salaire pour les deux jours d’absence ainsi que les 75 000 euros de la prime éthique du mois de décembre. »

On peut comprendre cette saison, avec un PSG qui avait sans doute été un peu injuste pour ce qui est du salaire et de la prime retenus. C’est plus discutable pour le harcèlement moral, avec la position que le club défend : il avait été clairement indiqué à Ben Arfa qu’il n’entrait pas dans les plans du club.

Par exemple, on a vu l’été dernier des joueurs du PSG ne pas être convoqué pour le stage de préparation car l’idée était de continuer sans eux. Il n’y a pas eu d’attaque en justice, mais plutôt des joueurs qui ont accepté la situation et sont partis pour retrouver du temps de jeu. On aurait aimé voir Ben Arfa se battre davantage pour jouer au football et moins pour ces primes.

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