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Autour du PSG

Bruno Roger-Petit « il n’y a plus de sport quand le PSG joue ainsi »

Triomphant aisément du club d’Angers, le Paris Saint Germain a livré une excellente performance offensive. Appliqués, incisifs, les hommes de Laurent Blanc n’ont laissé ainsi aucune chance à leur adversaire. Pour autant, les observateurs et journalistes sportifs attendent que l’équipe francilienne réalise de telles performances au niveau européen.

C’est notamment le cas de Bruno Roger-Petit qui attend impatiemment que le club de capitale montre un visage autrement plus conquérant et offensif face à de grandes équipes de stature européenne. Toutefois, le journaliste avoue avoir apprécié la prestation livrée par les joueurs de Laurent Blanc.

« Passements de jambes, jongles, passes avec le talon en-veux-tu-en-voilà… Les Parisiens n’ont rien épargné aux angevins… A la limite de l’humiliation. Donc, du spectacle avant tout chose. Il n’est même plus question de sport. On sait que le PSG va gagner, le seul suspense, c’est de savoir comment. »

Dithyrambique sur la prestation de l’argentin Di Maria, il critique l’attitude défaitiste des adversaires du PSG. En effet, il leur reproche de ne pas presser suffisamment l’équipe francilienne, voire de la laisser jouer sereinement en attendant de recevoir la première estocade.

« Le héros de ce PSG-Angers s’appelle Di Maria. Qui a inscrit deux buts superbes. Une reprise de volée comme à la parade. Un lob idem. Du spectacle, du spectacle et encore du spectacle… Il n’y a plus de sport quand le PSG joue ainsi. La faute de ses adversaires, qui souvent entrent sur la pelouse du Parc déjà vaincus, et des talents assemblés par le club lui-même. »

Invaincu en championnat, le PSG n’a pas d’adversaire à sa mesure. Aussi, l’objectif premier est la Ligue des Champions et le franchissement des quarts de finale. Avant d’y arriver cependant, le club de la capitale devra se défaire de l’équipe londonienne de Chelsea. Végétant à la 14e place de la Premier League, les joueurs de Guus Hiddink réalisent de meilleures prestations et ont récemment battu Arsenal.

« Cela étant, chacun le sait, ce n’est pas sur le bilan de Ligue 1 que sera jugé le PSG cette année. La Ligue des Champions sera le juge de paix ultime de Laurent Blanc. En C1, il n’y a plus de spectacle pour le spectacle. Chelsea, 14e de Premier league, coaché par Guus Hiddink, ce n’est pas Angers. Ou l’OL. C’est un club dangereux. Redoutable, qui l’est d’autant plus qu’il n’a rien à perdre. »

Aussi la méfiance est-elle de mise à l’occasion d’affronter en février le club anglais.

« Face aux Blues, le PSG sera-t-il prêt quand viendra le temps du combat avant celui des ébats ? »

En attendant, le club de la capitale doit d’abord affronter l’équipe du Téfécé à l’occasion des demi-finales de la Coupe de la Ligue. Peu inspiré contre eux lors du match de Coupe de France, les hommes de Laurent Blanc devront comme face Angers être offensivement efficaces et ne pas sous-estimer le club toulousain.

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