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Balbir voit la défaite du PSG face à l'OL comme un carton jaune salutaire

Autour du PSG

Denis Balbir suspecte des entretiens « secrets » entre Aurier et les cadres du PSG avant la décision des dirigeants

Alors que l’on saura la décision du président Nasser Al-Khelaïfi sur le « cas Aurier » dans les prochains jours, le journaliste Denis Balbir imagine que ce dimanche a été chargé pour le jeune joueur ivoirien afin de plaider sa cause auprès de ses coéquipiers.

Denis Balbir revient sur son blog sur « l’affaire Aurier » et rappelle que c’est son côté « Bad Boys de cité» qui a posé problème au jeune joueur parisien dans cette affaire : « Que Serge Aurier soit fier de ses racines du 93, très bien, mais qu’il se considère comme étant toujours de la cité pose un vrai problème. »

C’est probablement ces même « racines » qui ne lui ont pas fait réaliser la situation dramatique dans laquelle il est. Pour preuve, le commentateur précise que le président parisien a dû intervenir auprès du jeune joueur afin qu’il livre des excuses « sincères » face à la caméra du club : « Quand on pense que le Président du PSG a dû intervenir dans la pièce où la vidéo des excuses d’Aurier était tournée, pour que ce dernier mette un peu plus de cœur et de sérieux dans son message, laisse pantois.»

Denis Balbir fait le constat du « flou » artistique qui règne sur cette situation et sur la possible décision qui sera prise lundi par la direction du club : « Rien ne présage, ni d’une mise à l’écart durable, ni d’une réintégration rapide. C’est le flou total et c’est la triste litanie des hypothèses, des paris qui alimentent les conversations. Demain on en saura plus. »

La décision de lundi pourrait très bien être catastrophique pour le jeune joueur si le propriétaire du club décidait que cette affaire n’a que trop duré et est néfaste pour son image ou à l’inverse n’être pas si dramatique que prévue en décidant de réintégrer le joueur dans l’équipe professionnelle. Toutefois, Denis Balbir pose un certain nombre de questions à propos de l’impact « sportif » de la future décision sur le joueur, en dehors de son cadre administratif :  « L’Emir du Qatar va-t-il téléphoner au président pour mettre tout le monde d’accord ? Si le retour d’Aurier n’est plus aussi impossible à envisager qu’il y a à peine quelques heures, quelle sera la réaction du public au Parc, mais aussi ailleurs ? Aurier a beau montrer par ses choix imagées sa force, sera-t-elle autant mentale que physique? Retrouvera t-il son niveau et quand ? Faut-il le faire jouer vite ou patienter, s’il réintègre le club? (…) ».

Le journaliste n’exclut pas l’idée que Serge Aurier soit en train d’essayer de convaincre les cadres de l’équipe parisienne de lui pardonner afin de faire pencher la décision administrative du club en « sa faveur » : «  Il n’est pas exclu de penser que ce dimanche des entrevues ou des entretiens secrets entre le fautif et certains cadres se dérouleront (il a écrit ce matin, ndlr) pour tenter de trouver la solution la moins mauvaise, dans ce qui, a , ou aura été, ou sera, l’un des pires dossiers extra-sportifs que Paris ait eu à gérer depuis longtemps. »

Il n’est pas impossible qu’Aurier ait tenté de marquer quelques points auprès de ses coéquipiers et de son entraîneur. Il serait même normal qu’il ait au moins demandé pardon auprès de tous. Seulement, même s’il obtient ce dernier, rien ne peut garantir que les dirigeants voudront qu’il reste au club.

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