Desailly défend Blanc, son coéquipier de 98, et voit une guerre d’egos du Golf

Alors que l’avenir de Laurent Blanc au Paris Saint Germain est plus que menacé, un de ses anciens coéquipiers de 98 en Equipe de France, Marcel Desailly, défend son bilan dans So Foot.

Il n’aura fallu que d’une phrase de Nasser Al-Khelaïfi, pour agiter le monde du football Français et plonger l’avenir du coach Parisien dans la tourmente. Le « Je réfléchis et de gros changements pourraient arriver » lors de l’entrevue accordée au Parisien par le président du PSG, a déclenchée des réactions en chaîne. Depuis, beaucoup de personne se rallient contre ou en faveur du « futur ancien » entraîneur du club de la Capitale. Parmi eux, Desailly dresse le bilan positif de son ancien coéquipier et essaie d’expliquer ce revirement inattendu.

« Ses stats parlent pour lui, il n’a pas de souci à se faire. Maintenant, en interne, il se passe peut-être quelque chose. Il n’y a pas d’actionnaire, donc les décisions sont prises tout en haut et on ne sait pas ce qu’il se passe en interne. Il a son effectif, son schéma tactique, il n’y a pas de raisons… Il a soi-disant changé à un moment pas propice. J’ai bien dit soi-disant. Il y a peut-être un peu d’émotion. »

Pour lui Blanc n’a rien a se reprocher, même pas le choix tactique du match contre Manchester City et son écartement serait dû à une histoire d’egos entre 2 nations Arabes. Les Emirats contre le Qatar, une guerre politique sur terrain vert.

« Doha jouait contre Abu Dhabi sur ce match-là, donc on n’est pas au courant de tout ce qu’il s’est dit et fait autour de ce match. Il a un challenge de positionnement économique et politique, il y avait plein de choses autour de ce match, que nous n’avons pas la sensibilité d’appréhender, mais qui ont peut-être déclenché certaines choses. »

Malgré tout cela, le consultant beIN Sports est confiant pour son « collègue », qui retrouvera une place très prochainement.

« Cela ne me fera pas plaisir si mon collègue perd son job, mais il rebondira ailleurs »

Rebondir ailleurs, mais à condition d’être licencié, ce qui n’est toujours pas le cas.

En tout cas Laurent Blanc aura eu un beau palmarès avec les Rouges et Bleus et si l’on ajoute celui d’avant son arrivée à Paris, sa carte de visite ne peut laisser indifférent, mais pas forcément au plus haut niveau. Reste à voir ce que penseront les grands clubs de son palmarès déjà bien fourni en titres nationaux, mais dépourvu de demi-finale en Ligue des Champions malgré 4 quarts de finale (1 avec Bordeaux, 3 avec le PSG).

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