Fournier met en avant le système à quatre défenseurs du PSG

par
Flavien Casini
le 24 octobre 2022 à 09:00

Après avoir joué à trois défenseurs, système demandé par supporters et spécialistes toute la saison dernière, Christophe Galtier, coach du Paris Saint-Germain, est finalement repassé dans une défense à quatre. Ce système semble finalement plus bénéfique au PSG qui connaissait quelques difficultés depuis plusieurs matchs. Laurent Fournier, ancien milieu de terrain passé par le club de la capitale (1991-1994, 1995-1998) a donné son point de vue sur le sujet sur le plateau de Téléfoot.

Fournier «Pour gagner une Ligue des Champions, il faut un milieu solide.»

«Il y a beaucoup de densité au milieu. Je pense que pour les matches de Ligue des Champions ça va être super intéressant puisque trois milieux récupérateurs, Neymar en dix. Les trois, s’ils arrivent à se partager la largeur du terrain dans la récupération et dans la profondeur, le PSG peut y arriver. La présence de Fabian Ruiz ? Ça a permis à Verratti de toucher énormément de ballons. Dans la récupération, mettre de l’impact un peu comme le faisait Thiago Motta. C’est bien, ça met de la densité au milieu. Pour gagner une Ligue des Champions, il faut un milieu solide.»

Il va falloir analyser un peu plus longtemps ce nouveau système car il ne suffit évidemment pas de deux ou trois matchs pour tirer des conclusions, d’autant plus que le système à trois défenseurs semblait aussi convenir parfaitement à cette équipe. Globalement, un dispositif à quatre défenseurs ainsi que trois milieux de terrain permet à l’équipe d’avoir plus de stabilité. Certains joueurs comme Fabian Ruiz, milieu de terrain de 26 ans, se sont aussi révélés durant le début de saison ce qui permet au PSG d’étoffer un peu plus son milieu de terrain.

Mais il faut maintenant voir ce que cela apporte dans un match important, notamment où l’adversité est supérieure, en Ligue des Champions. La supériorité technique permet au club de la capitale d’avoir le dessus en championnat, mais il va falloir attendre un peu plus longtemps avant d’avoir une adversité plus importante, afin de pouvoir tirer de réelles conclusions.

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