Infantino « Dans les règles il est explicitement écrit que l’on peut mettre en place des accords avec les clubs »

L’affaire semble déjà un peu oubliée, mais au début du mois de novembre Mediapart a publié un article pour accuser l’UEFA d’avoir couvert le Paris Saint-Germain dans ses tricheries financières lors du développement de son projet ces dernières années. Gianni Infantino, ancien secrétaire général de l’UEFA à l’époque et aujourd’hui président de la FIFA, a fait le point ce dimanche dans Téléfoot.

« Tout dépend de la manière dont on présente les choses. Dans le passé lorsque l’on ‘hackait’ les emails, on trouvait des millions d’euros cachés, aujourd’hui il n’y a rien de tout ça . Que trouve-t-on ? Des discussions avec des clubs concernant le Fairplay Financier. Le FPF, c’est quelque chose qui n’existait pas avant et que l’on a mis avant. Dans les règles il est explicitement écrit que l’on peut mettre en place des accords avec les clubs, parce que l’idée c’est de ne pas les tuer mais les assainir !

« Il n’y avait rien de choquant à nos yeux ! »

Pourquoi il y a-t-il eu des sanctions modifiées du PSG ?

Mais elles n’ont pas été modifiées ! Il y a eu des accords, et quand je dis ça ce sont des discussions et des négociations qu’on a pu avoir. C’était mon boulot de discuter avec les clubs. Vous croyez sincèrement qu’avec tous les intermédiaires qu’il y a dans ce genre de négociations, il peut y avoir des magouilles ? C’est impossible, parce que tout sort. Et c’est une bonne chose. Cet accord qui a été passé et approuvé par la chambre de jugement, présidé par un ancien juge de la cour européenne par ailleurs, a été rendu public. Donc il n’y avait rien de choquant à nos yeux ! », a déclaré Infantino.

Les explications du président de la FIFA ont du sens. C’est même important de l’écouter, même si on peut garder une certaine prudence face au monde du football qui n’est pas tout beau non plus. Il reste que les discussions et accords entre instances et clubs ne sont pas impossibles ou forcément illicites. Il y a bien sûr des limites. Mais certaines négociations sont bien autorisées. Alors il ne faut pas crier au scandale à la moindre annonce. Il est important de faire attention au dossier et à ces détails. Si l’accord est passé par la chambre de jugement et était public, il y a de quoi penser qu’il n’était pas illégal.

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