Kvaratskhelia, l’âme old school qui va transformer le PSG

Dans une interview accordée au Parisien, David Webb, adjoint de Willy Sagnol en sélection géorgienne, a livré une analyse passionnée sur Khvicha Kvaratskhelia (ailier, 24 ans), recruté par le Paris Saint-Germain en janvier dernier. Webb compare le Géorgien à des légendes telles que Chris Waddle, George Best ou Johan Cruyff, soulignant son style de jeu unique et son implication exemplaire à l’entraînement.

Webb « Il me rappelle des footballeurs d’une époque révolue »

« Il me rappelle des footballeurs d’une époque révolue. Vous vous souvenez de Chris Waddle, George Best, Johan Cruyff ? Ces types de joueurs des années 1970 et 1980 ? Kvara bouge sur un terrain de la même façon. Il est très spécial et très différent de l’ailier ou de l’attaquant d’aujourd’hui dans sa façon de bouger, de tourner, de courir.

Webb « Ils ont aussi hérité de quelqu’un qui travaille vraiment dur pour l’équipe »

Au PSG, ils n’ont pas seulement obtenu un joueur avec des qualités exceptionnelles, mais ils ont aussi hérité de quelqu’un qui travaille vraiment dur pour l’équipe. Il est toujours le dernier à quitter le terrain d’entraînement. Il veut toujours s’entraîner à tirer, à faire tout ce qu’il peut pour s’améliorer. »

Avoir dans son effectif un joueur qui se donne sans compter, sans calculer, c’est garantir à l’équipe un socle de valeurs et d’exemplarité. Ce type de joueur fait preuve d’abnégation, n’hésitant jamais à multiplier les efforts pour le collectif, quitte à s’effacer derrière les individualités. Sa combativité, toujours dans le respect des règles, inspire ses coéquipiers et crée une dynamique positive sur le terrain.

Il incarne le surpassement de soi, cette capacité à tout donner pour l’équipe, même face à l’adversité. Ce profil est aussi précieux pour l’entraîneur, car il assure une cohésion et une solidarité indispensables à la réussite collective. En somme, le joueur qui se bat sans réfléchir devient le moteur silencieux d’un groupe, celui qui permet à l’équipe de franchir un cap dans les moments où le reste ne suffit plus.