Malgré les excuses, Praud enrage et attaque l’honneur d’Ibrahimovic

        Les propos de Zlatan Ibrahimovic ont divisé les opinions. Certains le comprennent, se montrent indulgents. D’autres, lui en veulent profondément. C’est le cas de Pascal Praud, qui l’a attaqué de façon virulente sur RTL, malgré les excuses de l’attaquant du Paris Saint-Germain, qui a reprécisé ses propos.

L’explication et excuse de Z. Ibrahimovic diffusé sur le site officiel du club – « Avant tout, je tiens à préciser que ce que j’ai dit n’était pas destiné aux gens qui vivent ici. J’étais très énervé à ce moment-là. Pour ceux qui l’auraient mal pris je m’en excuse de manière sincère. Je n’ai aucun problème avec ça parce que je suis un homme d’honneur. Je crois aussi que les Français sont assez intelligents pour comprendre la situation. Encore une fois, je n’ai aucun problème à m’excuser vis-à-vis de ceux qui se sont sentis offensés. Je respecte les gens qui me respectent, j’ai eu un très bel accueil quand je suis arrivé ici, et j’y suis très heureux. Je vis une période fantastique et ce depuis mon arrivée  à Paris, je n’ai aucun regret et personne ne me fera changer d’avis. Donc, ne déformez pas mes propos, il ne s’agissait que de football, alors parlons de cela. Parce que le football ici est ce qu’il y a de plus important pour moi.« 

   On peut espérer que ces mots aident certains à comprendre la portée de ce que disait Ibrahimovic et qu’ils arrêtent de s’acharner sur lui. Une dernière fois, son problème n’est pas avec le pays, mais les décisions des instances de football Français et l’arbitrage, parfois très loin d’être bon. Ses propos ne sont à tenir, mais il n’est pas nécessaire de lyncher. Pourtant, P.Praud ne s’est pas gêné.

« Moi, Zlatan Ibrahimovic, je vous emmerde ! Je gagne 15 millions d’euros par an, et vos salaires de misère ne me feront pas taire ! Salauds de pauvres, vous êtes des ringards, des perdants, des jaloux. Vos héros s’appellent Poulidor ou Cyrano, des loosers. (…) Moi, Zlatan Ibrahimovic, Narcisse, star, diva. Et vous ? Rien. Vous êtes des minables. Vous ne me méritez pas. Moi Zlatan, je vous méprise, arbitres, adversaires, partenaires, journalistes et tout le toutim. Bande d’esclaves, bande de ratés ! (…) Footballeur du XXIème siècle, ivre de gloire et d’or – le fric, c’est pas toujours chic -, lui, Zlatan, il n’a pas inventé la poudre, et les soirs de coupe d’Europe il ne la fait plus parler (…) Mauvaise semaine. Exclu le mardi, déchu le dimanche. Zlatan a perdu plus qu’un match : son honneur. Hélas pour lui, ça ne s’achète pas.« 

    Et là, la situation devient un peu bizarre. Les mots déplacés de Z. Ibrahimovic, sous le coup de la colère, semblent être très graves pour certains. Mais peut-on s’en prendre à quelqu’un de cette manière, publiquement, de façon posée et réfléchi (c’est ce que l’on suppose de l’écrit, P. Praud a eu le temps de choisir ses mots)? Que l’on soit vexé par les propos du Suédois, c’est compréhensible. Mais là, le journaliste semble aller un peu loin dans les amalgames et les sous-entendus. Certainement qu’Ibrahimovic ne demandera pas d’excuses, ni les autres joueurs qui pourraient être vexés par la remarque sur les footballeurs de maintenant. Et c’est tant mieux, cette polémique doit s’arrêter. Il faut maintenant se replonger dans ce que l’on aime: le football.

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