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Pastore évoque son amour pour le Parc des Princes et les supporters, « c’est fantastique »

Javier Pastore a fait le bonheur du Paris Saint-Germain par sa classe balle au pied et ses gestes aussi purs que tranchants. Le Parc des Princes l’a vite pris comme chouchou et s’en est suivi des années de liens réciproques. El Flaco, dans So Foot, a raconté ses premiers pas au Parc des Princes, où il n’a pas « senti beaucoup de différence » avec ses précédents clubs. Mais très vite, tout est devenu « magique » pour lui, le Parc des Princes l’a fait roi, lui s’est donné à 100 % pour le public. Il évoque tout de même son parcours difficile qui n’a pas participé à un possible désamour des supporters. Il se dit fier d’avoir vécu cette « liaison » avec le public et ne l’a « jamais retrouvé ailleurs ».

Pastore « Ce que j’ai créé ici, je ne l’ai jamais retrouvé ailleurs »

Le Parc des Princes différent des autres stades ?

Les premiers mois, sincèrement, je n’avais pas senti beaucoup de différence. Et puis au fil du temps, c’est devenu magique. Je ne pouvais pas m’empêcher d’écouter le Parc sur le terrain, et c’était pareil quand j’étais sur le banc. Lorsque la deuxième mi-temps commence à peine et que les supporters scandent déjà ton nom pour que tu entres, c’est fantastique. Je suis resté sept ans à Paris, plus que dans n’importe quel autre club, et ce que j’ai créé ici, je ne l’ai jamais retrouvé ailleurs. »

Le récit de Pastore est touchant et sincère. Il ne surjoue pas l’amour avec le public dès le début. Il parle d’une passion commune qui s’est nourrie avec le temps. Il restera gravé dans les mémoires des fans du PSG. Il a ce côté humble et ne fait pas semblant, c’est un esthète du football qui clairement jouait un autre sport que les autres. Lui, pas question de le voir aller au duel sans arrêt, il avait ce côté nonchalant qui aurait irrité les supporters s’il n’avait pas eu ce supplément d’âme qui fait la différence. Ses passes étaient lumineuses, uniques et les supporters ne s’y sont pas trompés, il n’a rien du footballeur moderne, il était ce joueur d’antan capable de tout grâce à sa vision du jeu largement au-dessus de la moyenne. 

Il combinait gestes simples et actions de grande classe. Il était rarement sur le terrain, car trop intermittent et irrégulier. Pourtant, dans les travées du Parc des Princes, on entendait les murmures qui s’impatientaient de le voir entrer en jeu. D’ailleurs, il dit qu’il s’émerveillait des chants des supporters quand il était sur le banc. Il était trop fragile pour le football moderne pourtant peu de joueurs ont compris le football comme lui le ressentait. Il s’est toujours exprimé avec tendresse, sans calcul, dans un Français de grande qualité. Il n’oubliera pas son passage à Paris, nous n’oublierons pas non plus.

Pastore « J’ai du mal à me dire que j’ai fait de grandes choses »

Je n’ai jamais eu les meilleures statistiques dans ma carrière, mais j’ai toujours été très apprécié, comment l’expliquer ?

« C’est difficile à expliquer. Moi-même, quand je fais le bilan statistique de mes sept années à Paris, j’ai du mal à me dire que j’ai fait de grandes choses. Mais l’amour que m’ont donné les supporters au stade ou dans la rue, c’est quelque chose d’exceptionnel.

L’amour est né dès mon arrivée en 2011, et peut-être qu’après ma venue, c’était plus facile pour d’autres joueurs de rejoindre le club. Car d’autres joueurs avant moi avaient refusé de venir. Peut-être que le fait d’avoir été le premier a participé à créer cela. »

Pastore, c’est une histoire compliquée. Il était bien trop fragile pour ces calendriers, démentiels. Il n’a pas tenu la cadence, mais qu’importe, en un geste, il pouvait retourner l’opinion. Personne ne lui reprochera ses statistiques. Il est ce type de joueur rare, dont on ne veut se souvenir que du meilleur. Le public savait qu’il était capable de tout, à tout moment et le fait que cela soit rare ont rajouté de l’attente. Tout le monde voulait voir une passe du Flaco au physique loin des standards du football moderne. 

À l’image d’un Zinedine Zidane, il n’avait pas besoin de forcer pour faire des différences, car il avait très souvent un temps d’avance. C’est la première recrue des Qataris et son départ a logiquement déçu le public. Pourtant, comme il le dit lui-même, il n’a pas fait de grandes choses. Mais il a fait du Pastore et c’est ce qui rend la chose plus unique. Ce qui est rare est attendu. 

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