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PSG – Verratti se livre sur le départ de Donnarumma et titille Luis Enrique
Marco Verratti, milieu de terrain d’Al-Arabi SC, s’est confié à Foot Mercato sur le départ de Gianluigi Donnarumma (26 ans) du Paris Saint-Germain. L’Italien estime que son compatriote, vainqueur de la Ligue des champions, a été l’un des grands artisans du triomphe européen avant d’être poussé vers la sortie par Luis Enrique.
Verratti « Je pense qu’il était un peu déçu »
« Je parlais avec lui pendant qu’il y avait cette rumeur. Je pense qu’il était un peu déçu. C’est normal. Il venait de gagner la Champions League en étant un des joueurs les plus importants de la saison. Quand tu gagnes la Champions League, on parle souvent de chance, mais ce n’est pas vraiment de la chance, parce qu’ils ont bien joué. Mais il y a eu des moments où il fallait répondre présent avec un arrêt décisif, et il l’a fait, pas seulement une fois.
Verratti « Il veut toujours montrer que personne n’est intouchable.«
C’est ça être un grand gardien, parce que c’est impossible de gagner la Champions League avec les 4-5 dernières équipes qui sont quasiment toutes pareilles. C’est difficile de gagner 3-0 et d’avoir des matchs à sens unique. Et lui, il a répondu présent dans les matchs où ils en avaient besoin. Je pense que même nous, on a gagné l’Euro grâce à lui. Je pense qu’ils ont gagné une Champions League beaucoup grâce à lui.
Mais après, c’est aussi la décision de Luis Enrique. Il veut toujours changer. Il veut toujours montrer que personne n’est intouchable. Je pense qu’il est bien tombé à Manchester City en Premier League, un nouveau championnat. Il a déjà connu trois championnats. Je pense que pour son expérience, ça va être incroyable. »
Luis Enrique n’a jamais eu peur de trancher dans le vif, et son passage au Paris Saint-Germain en est la parfaite illustration. L’Espagnol cultive une méthode bien à lui : maintenir une tension permanente dans le vestiaire, pour éviter toute zone de confort. Personne n’est intouchable, pas même Marco Verratti, idole du Parc pendant plus d’une décennie, ni Gianluigi Donnarumma, héros de la dernière Ligue des champions.
Chez lui, la hiérarchie se reconstruit chaque semaine, en fonction de la forme, de l’attitude, et surtout de l’adhésion au plan de jeu collectif. Cette rigueur absolue, inspirée de sa culture barcelonaise, crée parfois des départs douloureux, mais elle reflète sa conviction : l’équipe prime toujours sur le statut. Le technicien préfère remodeler son effectif plutôt que de composer avec des joueurs qui ne collent plus à sa vision totale du football.
 
												
																					



















