Samedi dernier, le Paris Saint-Germain recevait le FC Nantes pour le compte de la 13e journée de Ligue 1. Une rencontre à laquelle nous avons pu assister depuis les tribunes du Parc des Princes. Nous vous proposons donc un retour sur quelques faits marquants observés et l’ambiance générale.

Echauffement avec peu de supporters et Thiago Silva pas en forme

Regard vers la tribune Auteuil à 16h18.

En arrivant au Parc des Princes peu après 16h, soit un peu moins d’une heure avant le match, on se rend vite compte que les supporters ne sont pas encore nombreux. Il est très clair en arrivant à notre place que la trêve internationale précédent cette rencontre n’a pas créé d’impatience folle parmi les supporters. Après l’emplacement du Collectif Ultras Paris en tribune Auteuil, le stade est plutôt vide. L’entrée des joueurs pour l’échauffement est applaudie par tous ceux qui sont présents, mais on ne peut pas dire que cela fasse un grand bruit.

Chose presque incroyable, Thiago Silva s’apprête à encore loupé une passe.

L’échauffement des joueurs est alors comme d’habitude, à part un détail particulièrement frappant: Thiago Silva est imprécis dans ses passes. Normalement, lors de l’échange de passes avec le latéral droit (Aurier cette fois) sur 20-30 mètres, on peut être impressionné par la facilité du Monstro à enchaîner les contrôles et relances ultras précises sans aucune difficulté. Cette fois, les prises de balle du capitaine parisien manque un peu de justesse. Et ses passes obligent Aurier à aller chercher le ballon, parfois à demander aux adversaires (qui s’échauffent sur l’autre moitié de terrain) à le renvoyer. On voit même quelques passes en touche, dont une complètement dévissée. Thiago Silva tente bien de s’étirer, rien n’y fait, son taux de réussite est incroyablement bas. Une méforme que l’on a retrouvé durant le match. Peut-être qu’il était difficile de se remettre « dans le bain » après la trêve internationale.

Arrive ensuite la composition des équipes, avec un Parc des Princes qui s’est un peu rempli au fil des minutes, même si beaucoup de sièges sont encore vides. Et il est difficile de désigner un vainqueur du scandomètre (estimation de la force avec laquelle le nom d’un joueur est scandé) entre Thiago Silva, Matuidi, Verratti, Pastore et Ben Arfa (sachant que les deux derniers étaient remplaçants). Par contre, on voit un perdant en la personne de Grzegorz Krychowiak, milieu de terrain arrivé cet été dont le nom a été à peine audible durant cette composition d’équipe. Le fait qu’il joue peu, que ses rares prestations soient un peu décevantes (surtout les plus récentes) et que son nom soit compliqué expliquent assez facilement le peu d’enthousiasme qu’il a suscité. D’ailleurs, il n’a pas participé à la rencontre.

Des chants en tribunes Boulogne et Auteuil, malgré un match peu passionnant

Regard vers la tribune Auteuil quelques minutes après le coup d’envoi.

A l’entame du match, on est satisfait de voir que des supporters sont arrivés pour garnir un peu les tribunes. Avec le froid, il y a toujours une partie des supporters qui arrivent au dernier moment. Et dès le début, voire avant le coup d’envoi, les supporters dans les tribunes Auteuil et Boulogne commencent à chanter. Ce qui ne s’arrêtera pas avant la fin du match. L’ambiance est donc plutôt bonne, surtout quand on compare à ce qu’elle aurait été sans les Ultras. Les années passées, ces matchs pouvaient connaître des périodes de presque silence. D’ailleurs, les tribunes Paris et Borelli sont elles très malheureusement très discrètes. Mais les seuls moment de « calme » dans tout le stade sont durant les échanges entre les deux tribunes. Mais cela fait partie du « chant ». C’est le calme qui précède la « tempête », le cri qui retentit en force.

Le but de Di Maria à la 13e minute est bien sûr célébré avec beaucoup de joie, surtout que c’est son premier but en Ligue 1 cette saison. Par contre, sa blessure à la 36e minute jette un petit froid dans le stade, où tous les supporters s’inquiètent forcément d’une absence pour le déplacement à Arsenal ce mercredi. Une stupeur vite effacée par la rentrée en jeu d’Hatem Ben Arfa, qui est un peu un chouchou au Parc.

Toutefois, la sortie de l’Argentin casse un peu l’élan des Parisiens (qui n’étaient déjà pas flamboyants), qui sont privés du meneur de l’attaque. Trop peu précis et mal inspirés, les joueurs d’Unai Emery peinent à être dangereux et on arrive à la mi-temps après quelques occasions en faveur du FC Nantes qui permettent à Kimpembe et Trapp de montrer qu’ils sont en pleine forme. Et donc de recevoir des applaudissements mérités. Malgré une prestation mitigée, le Parc des Princes applaudit ses joueurs qui mènent 1-0.

Il n’y a rien de vraiment remarquable durant la pause, à part que Cavani ne vient pas toucher le ballon sur la pelouse alors que tous les remplaçants le font d’habitude.

La mi-temps est applaudie, mais sans grand enthousiame.

Après une première période un peu difficile, mais assez intéressante, le match bascule dans l’ennui en seconde période. Il y a pas mal de déchet technique des deux côtés et les deux équipes peinent donc à être dangereuses. Le PSG ne semble pas en mesure d’emballer le match, certainement parce que les corps se remettent des matchs et voyages de la trêve internationale, alors que les esprits sont un peu tournés vers Londres. Le PSG a quelques frayeurs, mais s’en sort bien. Les supporters en tribunes Auteuil et Boulogne ne s’arrêtent tout de même pas de chanter, ce qui est très appréciable. C’est bien de revoir (depuis le retour des Ultras) l’équipe être toujours soutenue et encouragée, même si c’est très difficile de faire suivre les deux autres tribunes.

Le court épisode Pastore et les joueurs qui remercient les supporters après le match

L’entrée de Pastore à la 80e minute relance un peu le match, le Parc est heureux de revoir l’Argentin. Surtout qu’il ne tarde pas à montrer son génie et aide le PSG à se mettre à l’abri d’une mauvaise surprise en obtenant un penalty à la 90e minute. Ce qui permet à Jesé Rodriguez de marquer son premier but au PSG et d’entendre son nom être scandé avec force pour la première depuis sa présentation en début de saison. Malheureusement, Pastore sort du terrain quelques instants plus tard à cause d’un choc avec un nantais qui lui a causé une douleur au genou. De quoi faire réagir un peu les supporters qui ont du mal à y croire.

Après Auteuil, les joueurs viennent saluer la tribune Boulogne, alors que le reste du stade se vide vite.

Le match arrive ensuite à sa fin après une possession de balle des Parisiens. Il n’y a pas une grande euphorie dans le Parc des Princes, qui se vide assez vite. Mais les joueurs viennent remercier les tribunes Auteuil et Boulogne, qui donne un petit plus d’intensité à leurs chants en remerciement. Cela commence à être une habitude et on ne peut qu’apprécier ce moment de communion.

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