Rothen évoque les sifflets du Parc pour Ménez, qui aurait subi le fait de venir de Paris

Jérémy Ménez, ancien attaquant du Paris Saint-G (2010-2014), a évoqué sa fin difficile et son départ du club hier. Aujourd’hui, Jérôme Rothen, ancien parisien (2004-2010, dont deux prêts en 2009 et 2010) et aujourd’hui consultant sportif RMC, est revenu sur l’aventure parisienne qui s’est mal terminée pour Ménez.

« Ménez a marqué l’histoire du PSG. Le club a gagné des titres et il faisait partie de l’équipe des titulaires. Pour les supporters du PSG, les vrais, c’est surtout le regret d’avoir la chance qu’un joueur qui vient de Paris joue au PSG et qu’on le traite de cette façon à la fin.

Ce que je veux dire, c’est que les supporters en veulent toujours plus à des joueurs du cru qu’à des étrangers. C’est du vécu. Je parle pour moi ou d’autres comme Ménez. J’ai assisté à certains matches où il était sifflé. Et pourquoi à votre avis ? »

Si Ménez a été sifflé au Parc des Princes, ce n’est pas parce qu’il est Parisien. Certes il y a une certaine exigence, mais on a aussi vu des joueurs originaires de la région être acclamée. Il suffit de se rappeler des adieux de Mamadou Sakho au Parc en 2013. Ou encore voir comment Blaise Matuidi est acclamé par les supporters parisiens depuis de nombreux mois.

L’ancien joueur de l’AS Rome a agacé par son comportement. Parfois trop individualiste (ce qui est pardonnable par moment, surtout quand cela fonctionne), il a surtout trop souvent marché sur le terrain. Quand il s’agissait de défendre, Ménez ménageait grandement ses efforts.

Ce qui a manqué pour être aimé des supporters c’est de donner l’impression de tout donner pour le club. L’origine parisienne ne garantie pas l’amour et les applaudissements et c’est tant mieux. Il faut le mériter par les efforts et l’état d’esprit.

Certes sa situation n’était pas simple, puisqu’il a perdu sa place de titulaire après sa blessure, mais on n’a pas eu le sentiment qu’il avait tout donné pour reprendre sa place et pouvoir donner le maximum pour le PSG.

Reste qu’il n’est jamais bon de siffler un joueur du club, qu’il soit Parisien de naissance, Français ou étranger.

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