Salomon « l’issue est inéluctable pour Emery », mais il faut que le PSG fasse « les travaux »

Cette semaine, Arsène Wenger a expliqué que le Paris Saint-Germain devrait garder le coach Unai Emery pour la saison suivante, et ce dernier l’a remercié sur les réseaux sociaux. Mais d’après le journaliste Bruno Salomon, malgré l’avis de l’entraîneur d’Arsenal, il n’est pas pensable que l’Espagnol garde sa place à Paris. Même s’il y a un élément à retenir des conseils de Wenger.

« Désolé pour monsieur Wenger, je suis désolé mais il semble que l’issue soit inéluctable pour Unai Emery. Il est en fin de contrat et il a réussi à perdre le titre de champion de France la saison dernière et n’a pas réussi en Ligue des Champions, je n’évoque pas là la remontada, mais bon c’est aussi pour lui. 

‘des gros chantiers dans le structurel’

Après, là où je rejoins Arsène Wenger, c’est sur le mot stabilité. Il faut que le PSG retrouve de la sérénité, en gros qu’il y ait des gros chantiers dans le structurel, là dans les semaines et les mois à venir, pas de problème, niveau entraîneur, niveau directeur sportif ou bien encore niveau président, qu’importe, allons-y faisons les travaux. Ensuite ce qu’il faut, c’est se préparer avec un bon attelage, bien travailler ensemble sur plusieurs années et donc de la stabilité. »

Cette fois, Salomon a plutôt bien résumé la situation. Le changement d’entraîneur en fin de saison est presque inévitable. Tout simplement parce qu’Emery est loin d’avoir rempli les objectifs. Il est maintenant lié à 2 grands échecs européens et ce sera difficile de le faire oublier. Il faut renouveler les choses, donner un nouveau souffle. Surtout qu’il arrive en fin de contrat. Faire une prolongation de contrat maintenant à l’entraîneur pourrait pousser les joueurs du PSG et ceux qui pensaient y signer à se poser des questions. Il est important de montrer l’envie de grandir, de poser de nouvelles bases.

C’est là justement qu’il est important de faire attention. Emery ne peut plus rester, mais il est loin d’être le seul fautif. Peut-être même qu’avec une meilleure organisation et une direction qui aide un peu plus l’entraîneur, l’Espagnol aurait fait mieux à Paris. C’est difficile à dire. En tout cas, le poste d’entraîneur n’est clairement pas le seul qui mérite une remise en question et sans doute du changement. Il faut bien tout observer pour faire avancer le projet, sans forcément tout chambouler.

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