Sandro Rosell explique pourquoi et comment le Barça doit faire revenir Neymar

par
NicolasB
le 21 avril 2020 à 01:00

Sandro Rosell, président du FC Barcelone de 2010 à 2014, a accordé une interview au Mundo Deportivo. Forcément, puisque la presse espagnole ne peut pas s’en passer, il a été invité à indiquer s’il tenterait de faire revenir Neymar (qu’il avait recruté à Santos pour 88 millions d’euros), attaquant de 28 ans du Paris Saint-Germain qui a joué au Barça de 2013 à 2017 (moment auquel il a signé à Paris), s’il était encore dirigeant du Barça.

« D’un point de vue sportif, sans aucun doute. Mais avec un contrat variable lié aux résultats sportifs et aux résultats sociaux et comportementaux. Il est un talent inné, unique dans le football, avec une aura personnelle, et avec une grande valeur commerciale. Messi, qui est non seulement le meilleur joueur du monde, mais également très intelligent, a envie d’avoir les meilleurs à ses côtés pour tout gagner. »

Bien sûr, il faut avoir en tête que Rosell fait cette déclaration en partie pour mettre la pression sur Josep Maria Bartomeu, alors que la prochaine élection du président du Barça aura lieu en 2021. Rosell était lui partir en 2014 après avoir été mis en examen pour fraude fiscale dans le transfert de Neymar, il semble alors difficile de donner des leçons. Mais il n’hésite pas à se mettre en avant et à placer ce transfert comme une évidence.

On peut lui admettre que l’idée d’un contrat qui serait au moins lié au comportement n’est pas insensé pour Neymar, qui n’est pas le plus sérieux de tous les professionnels ni le plus simple à gérer. Et Messi serait sans doute heureux de retrouver le Brésilien tant ils ont brillé ensemble et le Barça a peu avancé en Ligue des Champions depuis son départ. De toute façon, on comprend globalement l’envie d’avoir Neymar dans son club. Sauf que l’Espagne doit aussi comprendre que le PSG veut garder son joueur et que ce dernier ne fera pas forcément tout pour revenir. Il en est même très loin dernièrement. Son père a même dit qu’il est « heureux » à Paris. Et il est bien probable qu’il y reste.

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