Troyes/PSG – Ripart évoque ce qu’il a manqué à son équipe « c’est le réalisme »

par
Arthur
le 8 août 2021 à 01:35

Renaud Ripart, interrogé sur Canal + au terme d’un Troyes/Paris Saint-Germain remporté dans la douleur par les Parisiens, 1-2, ce samedi (voir résumé ici), a souligné le bon match de son équipe. Selon lui, l’efficacité a fait toute la différence en faveur des Rouge et Bleu. Le PSG a réalisé 70 premières minutes correctes avant de sombrer physiquement ce qui peut aussi expliquer cette déception de l’attaquant Troyens. Pour Ripart, le PSG était prenable.

Ripart « On s’est créé pas mal d’occasions, après on est tombé sur un très grand gardien »

« C’est la différence entre nous, le promu, et Paris qui joue le titre, c’est le réalisme. Dans le jeu, on n’a pas eu à rougir. On s’est créé pas mal d’occasions, après on est tombé sur un très grand gardien. Malheureusement, on n’était pas loin de l’exploit. Il y a de bonnes choses, il faut garder cela pour la suite. »

Ripart « Ils n’ont pas énormément d’occasions, mais à chaque fois cela fait but »

« Ils sont réalistes. Ils n’ont pas énormément d’occasions, mais à chaque fois cela fait but. C’est dommage, on a des regrets. Il faut garder cet état d’esprit et corriger de petites choses. Il ne faut pas oublier qu’en face c’était Paris, il y a quand même beaucoup d’écart même si aujourd’hui ils étaient prenables. »

Les premières journées de championnat sont toujours difficiles. Entre les retours tardifs de vacances et l’impact de la préparation physique, il est souvent difficile d’assister à des matchs aboutis du début jusqu’à la fin. Paris a souffert clairement de ces maux-là. Troyes, beaucoup moins. Bien sûr, si l’on faisait une photographie du match à la 70e minute, la victoire parisienne ne souffrirait d’aucune contestation. Mais le physique n’a pas tenu au-delà et c’est un grand Keylor Navas, gardien de 34 ans, qui sauve le match à plusieurs reprises.

On a tout de même vu dans ce match, côté parisien, de belles choses. Achraf Hakimi, le nouveau latéral droit, a montré quelques phases chères à Mauricio Pochettino. Il a apporté de la percussion, mais on a aussi vu, comme sur les deux buts, une volonté de passer par-dessus la défense en déstabilisant l’adversaire par des appels de haut niveau. On a enfin vu une idée de l’animation offensive telle qu’elle est imaginée, mais c’est encore trop peu pour marcher sur les adversaires qui au fil des minutes reprennent confiance. Paris a encore beaucoup de travail et devrait récupérer petit à petit ses internationaux qui viennent tout juste de rentrer. Dans un mois, l’équipe aura une tout autre allure.

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