Benoît Trémoulinas pense qu’«Unai Emery peut être l’homme de la situation» pour le PSG

Alors que l’arrivée de l’entraîneur Unai Emery (FC Séville) sur le banc du Paris Saint-Germain semble imminente, Benoît Trémoulinas explique, dans les colonnes du journal Le Parisien, pourquoi il peut être l’homme de la situation pour le PSG.

L’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux et actuel arrière gauche du FC Séville, Benoît Trémoulinas a réagi dans les colonnes du journal Le Parisien sur la possible éviction de son ancien coach chez les Girondins (Laurent Blanc) par son actuel coach espagnol, Unai Emery.

Le joueur qui a bien connu les deux entraîneurs estime que le coach espagnol a tous les atouts pour réussir au Paris Saint-Germain :

« S’il peut réussir à Paris ? Bien sûr. »

Il juge que le travail effectué par Unai Emery est sous-estimé de l’autre côté des Pyrénées :

« Sans avoir à sa disposition les mêmes individualités que le Barça, il a réussi à gagner trois Ligue Europa et à terminer 5e en Liga. »

Le défenseur international français explique pourquoi le « mauvais » classement du FC Séville de cette saison ne reflète pas la valeur réelle du coach espagnol :

« Ça a été plus compliqué cette année (7e), parce qu’on a un peu lâché le championnat. Mais avec un plus grand effectif, avec sa connaissance et sa façon de fonctionner, d’amener de la cohésion, il peut être l’homme de la situation ».

Il juge qu’Unai Emery n’a pas d’équivalent dans le monde des entraîneurs et qu’il vaut aussi bien que Diego Simeone (entraîneur de l’Atlético Madrid), l’autre piste que les dirigeants parisiens cherchent à recruter en tant que remplaçant de Laurent Blanc:

« Il se détache de tous ceux? que j’ai pu connaître. Il a une manière de fonctionner très différente des autres. En Espagne, on le compare souvent à (Diego) Simeone. »

Le défenseur français explique que le style du coach espagnol tranchera clairement avec celui de Laurent Blanc :

« C’est une pile électrique. Il est très chaud sur le banc. C’est toujours pour nous encourager. Il participe aussi énormément aux entraînements, il intervient sans arrêt. Ce n’est pas un manager à l’anglaise ».

Il semble clair à la vue des dires de Benoît Trémoulinas, qui a bien connu les deux coachs, que le « grand changement » annoncé par Nasser Al-Khélaïfi, président du PSG passera par un changement d’entraîneur, mais surtout par un changement radical de style d’entraîneur.

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