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Bernat se confie sur le confinement : retour en Espagne, occupations et le football qui manque
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Bernat se confie sur le confinement : retour en Espagne, occupations et le football qui manque

Juan Bernat, arrière gauche de 27 ans arrivé au Paris Saint-Germain en 2018, a pris le temps de répondre à quelques questions d’Ambre Godillon pour PSG TV (comme Marco Verratti, Thiago Silva et Thomas Tuchel avant lui). L’occasion de se confier à propos de cette période particulière de confinement, d’annoncer qu’il est revenu en Espagne (ce qui avait échappé à tout le monde), d’évoquer son quotidien et de parler de ce qui lui manque.

Bernat « j’ai pu venir en Espagne où j’ai un gymnase à la maison et cela me permet de mieux travailler. »

Comment ça va ?

Bien, bien.

Le confinement n’est pas facile à vivre pour un sportif ?

C’est différent, il faut s’habituer à être toute la journée à la maison. Au début du confinement, j’étais dans mon appartement à Paris et je n’avais rien pour faire des exercices à la maison donc je me suis acheté un tapis de course. Ensuite, j’ai pu venir en Espagne où j’ai un gymnase à la maison et cela me permet de mieux travailler. C’est important d’avoir une routine sinon tu ne sais pas quoi faire chez toi durant tout ce temps. J’essaye de faire du sport et de maintenir la forme.

Ce que je fais comme activité à la maison ?

Comme je l’ai dit, ça peut être du sport. Je joue aux jeux vidéo, je regarde des films et des séries. C’est ce que je fais le plus quand je suis chez moi.

Si j’ai changé mes habitudes ? De nouvelles activités ?

Non, c’est ce que je fais normalement (rires). Quand je suis à Paris, je vis avec un ami à moi. Je passe beaucoup de temps chez moi. J’aime être chez moi pour me reposer. Je fais quelques balades parfois, mais normalement je reste chez moi pour me reposer, regarder une série, lire et jouer un peu à la play ou à l’ordinateur.

Bernat « l’arrêt des compétitions m’affecte un peu. On ne sait pas quand tout cela va reprendre. »

J’étais revenu de blessures peu de temps avant la suspension de la saison, comment est mon programme ?

Je me suis blessé au début du mois de janvier et je suis resté un moi et demi à l’arrêt. J’ai repris le rythme des matchs avec l’équipe au début du mois de mars. Avant le début du confinement, je n’étais pas encore à mon plus haut niveau. Et l’arrêt des compétitions m’affecte un peu. On ne sait pas quand tout cela va reprendre. Mais bon, je m’entraîne à la maison, j’essaye de ne pas perdre le rythme et garder la forme. C’est triste ce qui se passe actuelle, c’est difficile pour tout le monde. J’espère que nous allons tous aller de l’avant. Et nous allons le faire, j’en suis sûr.

Des contacts avec mes coéquipiers ?

Nous avons un groupe Whatsapp où nous parlons, on prend des nouvelles, si tout le monde va bien. Et pour l’instant tout le monde va bien, c’est le principal, d’être en bonne santé. Je parle un peu plus avec les Espagnols, avec la famille aussi. Tout le monde va bien, c’est l’essentiel.

Ce qui me manque de ma vie normale ? Le terrain, les copains, les matchs, les supporters ?

Le football surtout, jouer au Parc des Princes, tout. Le quotidien, voir mes coéquipiers aux entraînements, durant les matchs. C’est un grand changement de passer cette routine à être enfermée à la maison. Mais il faut respecter cela. Nous devons apporter notre contribution en restant chez nous.

Bernat « C’est un moment où nous devons tous être unis et regarder de l’avant car nous allons réussir à passer au-dessus de cette mauvaise passe. »

En Espagne, comment ça se passe ? Comment va ma famille ?

Ma famille va bien, nous n’avons aucun problème. En Espagne, nous avons eu des moments difficiles. Maintenant, ça a l’air de se calmer un peu. Espérons que tout cela s’arrête le plus rapidement possible et que nous allons reprendre notre vie. Je remercie les hôpitaux, les infirmiers, ceux qui aident au quotidien.

Un message à faire passer ?

Je remercie énormément les personnes qui travaillent durant cette période difficile. Je les remercie, ce sont nos héros. Il faut les remercier et continuer à les soutenir. C’est grâce à eux que nous sortions de cette période compliquée. C’est un moment où nous devons tous être unis et regarder de l’avant car nous allons réussir à passer au-dessus de cette mauvaise passe.

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