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Bianchi : « Pastore peut réussir en France »

Au cours de sa carrière, Carlos Bianchi a évolué au Stade de Reims (1973-1977) et au PSG (1977-1979). L’ancien goleador était l’homme idéal pour évoquer la rencontre de samedi, entre ces deux équipes.

Avec le club de la capitale, il avait inscrit 64 buts en 74 matches. Des statistiques exceptionnelles qu’un certain Zlatan Ibrahimovic pourrait aujourd’hui reproduire. « C’est un vrai attaquant, très doué techniquement et qui frappe des deux pieds. Ce sera le danger n°1 pour le Stade de Reims. Quant à situer Ibrahimovic dans la hiérarchie mondiale, pour moi, ça n’a pas de sens. Prenons un joueur comme le Colombien Radamel Falcao, il marque plein de buts, il en est à 8 en 7 journées avec Cristiano Ronaldo et Messi. Il vient d’inscrire deux buts contre le Paraguay, il a remporté la Ligue Europa, la Supercoupe. Doit-on pour autant le considérer comme le meilleur attaquant de la planète ? », interroge Bianchi dans l’Union.

Après Ibra, l’ancien avant-centre s’est penché sur le cas de son compatriote Javier Pastore. « C’est un bon joueur. Le PSG n’a pas mis 40 millions d’euros comme ça pour le recruter. En Argentine, Pastore avait très bien marché avec Huracan. S’il a réussi en Italie, il peut le faire aussi en France. La question, pour lui, c’est de trouver sa place sur le terrain », estime-t-il. Utilisé en position de meneur de jeu par Ancelotti depuis le début de la saison, « El Flaco » n’est pas du tout assuré d’être titulaire samedi.

Après être passé par la France la semaine passée, Bianchi est rentré en Argentine dimanche dernier. Il ne pourra donc pas assister à la rencontre entre le PSG et Reims, comptant pour la 9e journée de Ligue 1. « J’ai joué plus longtemps au Stade, trois ans et demi, qu’au PSG, deux ans. J’ai été meilleur buteur de D1 trois fois avec le Stade et deux avec le PSG. J’ai fait mon travail dans les deux clubs. Reims est un club de province et Paris SG celui de la capitale. On peut le constater clairement. Le PSG a intéressé Canal + et, maintenant, c’est au tour des Qataris. Le Stade, lui, n’a jamais eu le soutien du champagne. Il a surtout vécu des subventions de la mairie. Notamment à l’époque de Jean Taittinger. Après, il y a eu un changement de municipalité avec l’élection de Claude Lamblin. C’est devenu plus difficile et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai été vendu au PSG », conclut-il. L’année où Bianchi a quitté le PSG (1979) coïncide avec la disparition de l’élite pour Reims.

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