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Di Maria parle de son lien avec Messi « Je le traite comme quelqu’un de normal »

Angel Di Maria, attaquant de 33 ans du Paris Saint-Germain, s’est livré dans un entretien accordé à TyC Sports, où il revient notamment sur le surnom qu’il donne à son compatriote et coéquipier, Lionel Messi, attaquant de 34 ans. Il souligne que Messi a besoin d’être traité comme quelqu’un de normal pas comme un « extraterrestre« .

Di Maria « Je pense que comme il me dit El Fideo, je lui ai dit El Enano. »

« Je pense que comme il me dit El Fideo (le spaghetti), je lui ai dit El Enano (le nain). C’était il y a longtemps et ça restera toujours le même. Je le traite comme quelqu’un de normal, comme il aime être traité parce que les gens avec lesquels il s’entend le mieux, c’est ceux qui le traitent d’égal à égal et lui font ressentir ça.

Parce que si vous le traitez comme un extraterrestre, vous l’enfermez dans cette bulle qu’il n’aime pas. Ce qu’il apprécie c’est de pouvoir partager des moments, sortir faire un barbecue, avoir des potes, passer un bon moment, rire. C’est le meilleur du monde mais pour nous c’est Leo, le nain, et on le voit comme ça ».

Di Maria est un joueur important, mais il n’a jamais porté sur ses épaules la pression de Lionel Messi. De plus, ce sont des amis, les surnoms plus ou moins affectueux sont courants et c’est intéressant qu’il dévoile un peu les dessous de sa relation avec La Pulga. Il nous décrit un Messi simple, normal et surtout souligne que ce dernier n’aime pas être considéré comme une personne à part. Le surnom d’El Enano, donné par Di Maria à son compatriote montre qu’à l’intérieur de leur cercle tout se passe normalement. Mais Messi est-il une personne normale pour le grand public ? Il est discret et assez réservé, s’exprime peu, ce qui met de la distance, il gagne plus d’argent que de raison.

Il parait normal que ses interlocuteurs puissent le considérer comme « à part ». Il n’y a rien de simple dans la vie de footballeur, surtout quand on s’appelle Lionel Messi. Il sait qu’il a perdu cette notion de simplicité et cela peut être pesant au quotidien. Il apprécie les choses simples, mais le monde du football ne peut lui offrir cela. Dans son intimité, loin du football, avec famille et ami, il peut retrouver cette simplicité dans la relation. Mais quand Di Maria évoque le besoin de Messi d’être traité d’égal à égal, il oublie que la relation entre supporter et le joueur n’a déjà rien d’égalitaire. Le supporter demande un autographe, scande un nom et élève le joueur en idole ce qui crée une sorte de hiérarchie qui crée de la distance. Même s’il faut bien sûr toujours se souvenir que chacun est un être humain.

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