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Joyeux anniversaire Hugo Ekitike !
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Ekitike se confie : formation, débuts, prêt au Danemark et le PSG

Hugo Ekitike, attaquant de 20 ans arrivé au Paris Saint-Germain cet été en provenance de Reims, s’est confié au micro de PSG TV. L’occasion pour lui de revenir sur ses débuts dans le football, sa formation à Reims, ses premiers matchs en Ligue 1, son prêt au Danemark (à Odense), ainsi que son arrivée au PSG avec ses ambitions et ses coéquipiers : Kylian Mbappé, Neymar et Lionel Messi (attaquants de 24, 30 et 35 ans).

Ekitike « au fur et à mesure du temps, j’ai commencé à prendre cela au sérieux. »

Où as-tu grandi ?

Je suis né dans la ville de Reims. J’ai fait toute ma jeunesse à Reims.

Comment s’est passée ton enfance ?

Cela a été une enfance plutôt tranquille. J’ai grandi surtout avec ma mère et mon petit frère. J’ai joué à Cormontreuil, puis j’ai rejoint le Stade de Reims quand j’avais 11 ans.

Quels sont tes premiers souvenirs avec le ballon ?

J’avais 5 ans et c’était à Cormontreuil. Ce n’était pas un club pro, donc c’était un peu la folie. Quand on arrivait sur le terrain, on faisait des matchs directement (sourire). A ce moment, c’était pour m’amuser vraiment, parce que c’est ma passion. J’y allais juste pour m’amuser. Après, au fur et à mesure du temps, j’ai commencé à prendre cela au sérieux. Et puis mes souvenirs ce sont surtout les tournois que j’ai gagnés étant petit avec Cormontreuil. J’ai marqué beaucoup de buts ! Les tournois où tu perds, tu les effaces (rires).

Ekitike « c’était un grand changement pour moi. »

Des souvenirs de ton entrée au centre de formation de Reims ?

C’est le plus grand club de la ville. Quand je l’ai rejoint, c’était un grand changement pour moi puisque c’est un club professionnel. Forcément, même chez les jeunes, on commençait à avoir de la rigueur à l’entraînement, et plus d’entraînements. Ca m’avait changé la première année.

Dans ma tête, le foot était encore un amusement et franchement c’était du plaisir au quotidien, même s’il y avait encore l’école. J’habitais encore loin du club, donc c’était compliqué d’allier les deux.

Ekitike « Cela m’a stoppé, mais le principal était que la pandémie passe. »

Tu as été surclassé ?

Oui, j’ai toujours été surclassé même si parfois je venais jouer dans ma catégorie.

Ta signature en professionnel ?

Forcément, c’est le premier grand souvenir. J’avais 17 ans, je sortais d’une bonne saison en National 2 et c’était une bonne récompense.

L’arrêt de la saison dû au Covid ?

Pour tout le monde, cela a été traumatisant et donc aussi à titre personnel. C’était grave pour tout le monde. Nous, on n’avait plus de foot, tout le monde était à la maison, on ne pouvait plus bouger. Cela m’a freiné dans mon élan alors que je marquais des buts, j’étais titulaire et j’enchaînais. Cela m’a stoppé, mais le principal était que la pandémie passe. J’aurais pu commencer à m’entraîner avec les pros petit à petit, mais c’est la vie.

Ekitike « C’était dur. »

Quand tu as eu le BAC, tu as eu le droit de te concentrer sur le foot ?

Oui, c’est ça. C’était un deal. Pour que mes parents prennent ça au sérieux il fallait que j’ai mon bac. Mais déjà au contrat pro ils ont commencé à prendre ça au sérieux. Et après la Ligue 1, c’est bon (sourire).

Tes débuts en Ligue 1 ?

C’était dur (rires). Je rentre en début de match après une blessure à la 30e, je finis le match et on finit à 9 après 2 cartons rouges, on perd, c’était une situation critique, je crachais du sang à la mi-temps…C’était compliqué ! Mais c’était un bon souvenir, car c’était une bonne expérience. Mais comme ça ne s’était pas super bien passé, je suis vite passé à autre chose. Quand c’est pas ouf, on efface.

Ekitike « C’est ma base en professionnel. »

Tu es parti à l’étranger pour te confronter à un championnat rugueux ?

Non, je ne pense pas. C’est surtout que j’avais besoin de temps de jeu. Après, c’est vrai que je suis parti dans un endroit où le championnat est assez rugueux. Il y a beaucoup de duels. Mais c’était surtout pour prendre de l’expérience en professionnel. C’était franchement une bonne expérience. C’est ma base en professionnel.

Ekitike « Je pense qu’aujourd’hui si je suis prêt et ici c’est en partie grâce à ce passage. »

Comment c’est la vie au Danemark ?

Je suis arrivé en hiver, il faisait froid, je ne connaissais personne, cela m’a changé complètement. C’est là-bas que j’ai découvert des choses sur moi-même, la vie, sur les autres. Parce que j’étais resté longtemps à Reims dans mon cocon, même si ce n’était pas forcément facile.

Là, c’était une vraie expérience dans le dur. J’en suis sorti plus fort, cela m’a aidé. J’ai connu des situations compliquées. J’ai appris la résilience et la patience. Je pense qu’aujourd’hui si je suis prêt et ici c’est en partie grâce à ce passage.

Ekitike « j’ai toutes les armes mentales pour réussir en Ligue 1. »

Tu étais heureux de retrouver la Ligue 1 ?

Forcément, comme je savais que j’étais prêt. J’étais déjà prêt avant, mais ils ont pensé que j’avais besoin d’un prêt. J’ai accepté et je suis revenu j’étais plus que prêt.

En quoi ton jeu a évolué ?

Je ne pense que mon jeu ait forcément évolué. Je suis resté le même joueur, mais je dirais que j’ai encore plus confiance en moi. Même si je suis confiant de base, je sais que j’ai toutes les armes mentales pour réussir en Ligue 1.

Lequel de tes buts t’as le plus marqué ?

J’en ai deux. Il y a le doublé contre Nantes, parce qu’il lance ma saison. Et le dernier de la saison, parce que je revenais de blessure et il y avait beaucoup de questionnement autour de moi car j’avais manqué beaucoup de compétition.

Ekitike « Pour moi, c’était évident. Paris, c’était logique. »

Tu connaissais la ville de Paris ?

Paname, je connais déjà. Ma famille est là, mon père est à Asnières, mes tantes sont à Bobigny, j’ai toujours été connecté à Paris. Et c’est à côté de Reims, j’étais déjà venu. C’est une ville de fou, magnifique. Les gens sont pressés (sourire). J’aime trop cette ville, elle est belle et avec beaucoup de mouvements. Cela s’accorde avec le club.

Reims et le PSG, deux univers différents ? 

Cela n’a rien à voir, on rentre dans le cercle des plus grands clubs du monde. Paris c’est un club incroyable, le plus grand en France. Ce n’était pas un choix compliqué, car Paris était le club que je regardais le plus en dehors de Reims. Sur les matchs de Ligue des Champions ces dernières années, tous les joueurs que j’aime voir étaient ici. Pour moi, c’était évident. Paris, c’était logique.

Ekitike « cela fait de moi un joueur plus prêt et vous verrez bientôt cela sur le terrain. »

Le PSG en quelques mots ?

Je dirais : magique. Cela va bien avec Paris est magique.

Tes ambitions avec le PSG ?

Forcément, m’imposer ici, gagner beaucoup de matchs, de trophées, marquer beaucoup de buts et d’être décisif le plus possible et prendre du plaisir, parce que le football c’est du plaisir. Et écrire mon histoire.

C’est comment de côtoyer Mbappé, Messi et Neymar ?

Ca y est je les connais maintenant (rires). Je peux faire des éloges sur eux, mais on sait déjà les joueurs qu’ils sont. Je pense que c’est surtout une belle opportunité pour moi, car cela me permet d’apprendre même si je ne m’en rends pas forcément compte à l’entraînement et cela fait de moi un joueur plus prêt et vous verrez bientôt cela sur le terrain.

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