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Jallet : « Au PSG, il faut être polyglotte »

Ce vendredi après-midi, Christophe Jallet s’est prêté à un hangout en live, en direct du Camp des Loges. Morceaux choisis.

Sachant que vos adversaires en Ligue 1 optent souvent pour des systèmes défensifs, pourquoi ne pas reculer votre bloc-équipe ?

CL : Nous nous sommes adaptés au style des adversaires. On est passé en 4-4-2 parce qu’on prenait pas mal de contres de la part d’équipes qui jouaient regroupées. Ce système ne nous empêche pas de marquer des buts, car on est prolifique depuis le mois de décembre.

Vous possédez actuellement moins de points en championnat que la saison dernière à pareille époque. Comment l’expliquer alors que l’équipe a été considérablement renforcée ?

C’est dû à un changement d’effectif. La mayonnaise ne prend pas forcément tout de suite. Les équipes jouent différemment contre nous. Il faut être patient.

Que pensez-vous de vos concurrents pour le titre de champion de France ?

Lyon développe un très beau football. Les équipes qui marchent bien sont souvent celles qui n’ont guère bougé à l’intersaison. L’OM joue moins bien mais est beaucoup plus présent dans les zones de vérités. Ils ont gagné beaucoup de matches 1-0. Ce sont des adversaires qui seront présents jusqu’à la dernière journée. On savait que des équipes joueraient le haut de tableau avec nous. On a sûrement les cartes en main cette année pour aller chercher le titre.

Comment abordez-vous la rencontre de dimanche, face à Lille ?

Ce sera un match très important. A l’aller, cela avait été le point de départ de notre saison. Ça reste une grosse cylindrée de notre championnat. Ils vont venir avec l’envie de s’imposer au Parc. Il faudra être vigilant pour confirmer à domicile les points pris à l’extérieur.

Comment envisagez-vous votre avenir ?

Je suis très bien à Paris. C’est difficile de se projeter sur du long terme. J’espère encore faire de nombreuses saisons ici. Plus longtemps je prendrai part à ce projet, mieux je me porterai.

Comment cela se passe-t-il dans le vestiaire au niveau des langues ?

Il faut être polyglotte, il y a plusieurs colonies. Généralement, on parle anglais. Quelque soit la nationalité, il y a toujours moyen d’échanger, car toutes les langues sont parlées.

La qualité de jeu du PSG peut sensiblement varier d’un match sur l’autre. Comment expliquer ce phénomène ?

C’est dû à l’adversaire. Il y a des jours où on est techniquement meilleur que d’autres. Nous avons disputé un très beau match contre Toulouse. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, tout le monde est concerné par le projet.

Pour le 8e de finale de Coupe de France, préférez-vous affronter Rouen ou l’OM ?

Peu importe. Ce sera un match compliqué. En coupe de France, il n’y a plus de petites équipes. Contre Marseille, ce serait un gros choc. Le plus important sera de passer ce tour. Arrivé en quarts, on aurait un œil plus « sûr » sur ce trophée.

Quel est l’objectif en Ligue des Champions ?

Sortir des poules était le premier challenge. Ce contrat est rempli. Contre Valence, ce sera très compliqué. Ça peut être le match piège, même si tout le monde semble se satisfaire de ce tirage. Si on est solide et sérieux, on a de grandes chances de passer. Contentons nous déjà de passer ce tour avant de penser à un éventuel tirage au sort pour les quarts.

Attendez-vous la prochaine liste de Didier Deschamps avec impatience ?

Je serai attentif à la liste jeudi prochain. Le sélectionneur fera des choix et je m’y plierai. Je fais le maximum pour être appelé en sélection à chaque fois. Porter les couleurs de son pays, c’est vraiment intense. Il y a un groupe super où on s’éclate.

Vous possédez une bonne frappe de balle. Pourquoi ne frappez-vous pas les coups-francs ?

Quand j’étais plus jeune, je m’entraînais beaucoup. Des joueurs comme Zlatan ou Alex les tirent beaucoup mieux que moi.

Comment se passe la concurrence avec Van der Wiel ?

Il a très bien joué contre Toulouse. J’essaierais toujours de donner le maximum pour m’imposer. A partir du moment où la concurrence est saine, c’est bénéfique pour tout le monde.

Hoarau et Nene ont préféré l’aspect financier au challenge sportif. Qu’en pensez-vous ?

Déjà, leur départ n’est pas lié à la nouvelle loi sur l’imposition, qui n’entrera d’ailleurs pas en vigueur. Je ne veux pas discuter leur choix, même si je ne ferais pas le même. C’est compliqué de répondre à leur place. Ça peut aussi être des nouveaux challenges. Je suis triste que ces deux joueurs soient partis.

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