Kimpembe se confie : le retour, son lien avec le PSG et la Coupe du Monde

Presnel Kimpembe, défenseur central de 27 ans du Paris Saint-Germain et de l’Equipe de France, a répondu aux questions de Téléfoot dans une interview diffusée ce dimanche matin. Le Titi parisien a évoqué son retour de blessure cette semaine, son lien fort avec le PSG, son slogan « La Force » et la Coupe du Monde qu’il devrait disputer avec l’Equipe de France.

Kimpembe « C’est quelque chose que je n’oublierai jamais. »

Quelle sensation lors du retour ?

Beaucoup de bonheur, cela faisait un moment que je n’étais pas sur le terrain. Pouvoir savourer avec les supporters et mes coéquipiers cela m’a fait chaud au cœur. J’ai eu l’impression de revivre mes premiers pas en professionnel. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais.

Qu’est-ce qui a été le plus dur ?

Quand on est éloigné des terrains pendant 6 semaines et demi, on ne peut pas toucher le ballon et on n’est pas avec l’équipe, on n’a pas la vie sociale avec l’équipe. C’est compliqué. Pour le retour, il faut bien faire le travail. Je suis affamé.

Kimpembe « Je suis dans un club qui m’a tout donné, qui m’a transmis des valeurs »

(Des messages positifs de supporters lui sont montrés). Cela vous touche ?

C’est beau, bien sûr que ça me touche. Porter ce maillot, ce n’est pas donné à tout le monde. C’est beaucoup de fierté, beaucoup de responsabilité ici. Je suis dans un club qui m’a tout donné, qui m’a transmis des valeurs, et j’essaye de lui rendre au quotidien.

C’est quoi « La Force » ? 

C’est beaucoup de choses, c’est ce qui me caractérise le plus, ce qui m’a amené ici et me définit au quotidien. C’est une source de motivation.

Votre retour est une bonne nouvelle pour Didier Deschamps ?

J’espère bien (rires).

Kimpembe « C’est dans un coin de la tête. »

Vous avez eu peur pour la Coupe du Monde ?

Evidemment qu’on a peur, avec tous les matchs qu’on enchaîne et les blessures. On se pose la question tout de suite. C’est dans un coin de la tête.

Quelle différence pour vous par rapport à 2018 ?

J’ai les mêmes ambitions qu’en 2018, mais avec un peu plus de maturité. J’ai un peu plus de bouteille.

Votre statut a changé depuis 2018 ?

Forcément, sinon je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. C’est un privilège de porter ce maillot, une fierté.

Ce qu’on peut vous souhaiter ?

La santé, sinon on ne peut pas faire ce métier correctement. Et de bonnes choses pour ce Mondial.

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