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Leipzig/PSG – Tuchel évoque Neymar, Mbappé, l’ambiance et les clefs du match

Mardi, dans le cadre des demi-finales de la Ligue des Champions 2019-2020, le Paris Saint-Germain affrontera le RB Leipzig au Stade de Luz à huis clos à Lisbonne (coup d’envoi à 21h, diffusion sur RMC Sport). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Thomas Tuchel a répondu à plusieurs questions en conférence de presse. L’occasion d’évoquer l’entraîneur adverse Julian Nagelsmann (qu’il a connu comme joueurs à Augsbourg), le duo Neymar/Mbappé, le rôle de leader du Brésilien, la pression et la tactique. Retrouvez ici le point sur le cas de Kylian Mbappé (attaquant de 21 ans), qui pourrait être titulaire demain.

3 coachs allemand en demi-finale, quelle est la recette ? Ce que je pense de Julian Nagelsmann ? L’élève peut dépasser le maître ?

Il a été trop blessé, malheureusement quand il était joueur (rires). Il a dû observer les adversaires et il l’a fait de façon exceptionnelle. Après, cela a été la fin de sa carrière. Il a commencé très jeune à être entraîneur et il a fait très bien.

Tuchel « Je veux profiter du moment. »

Si jamais que l’on se retrouverait en demi-finale de LDC un jour ?

Bien sûr que non, on ne peut pas dire ça. J’étais entraîneur de la 2e équipe à Augsbourg. Lui était un jeune joueur, malheureusement très souvent blessé. On n’avait pas beaucoup de staff, alors on lui a proposé d’observer les adversaires pour nous. Il a donné beaucoup de détails. Et puis il a commencé à être entraîneur chez les jeunes. Ce n’est pas comme si on avait dit que l’on avait que l’on s’affronterait un jour. Ce n’est pas comme ça pour moi. Je préfère être calme dans la situation où je suis maintenant. Je ne veux pas penser à ce que je dois faire après. Je veux profiter du moment.

Cela a toujours été comme ça. Je donne mon énergie à la situation dans laquelle je suis. Maintenant, c’est Paris et c’est exceptionnel. C’est un grand cadeau pour moi. Je reste humble et je suis heureux de vivre ça. Que l’on se retrouve en demi-finale, c’est incroyable. Mais c’est aussi quelque chose de naturel, puisque je fais mon travail. Je suis heureux.

Tuchel « C’est notre force, ce n’est pas un problème de l’admettre. »

Le duo Neymar/Mbappé est le point fort du PSG ?

Mais bien sûr. C’est clair. Ce sont les joueurs offensifs qui font la différence. C’est un bon mélange entre Neymar, qui dribble et peut servir les attaquants comme personnes, et Mbappé, qui est le timing et la faim de marquer exceptionnelle. C’est notre force, ce n’est pas un problème de l’admettre. Dans chaque équipe il y a de petites connexions. Et eux ils sont exceptionnels.

Le rôle de leader sur et en dehors du terrain ?

Depuis que je suis arrivé, il a toujours été un leader sur le terrain. C’est peut-être différent de ce que les gens attendent. Il l’est avec sa qualité, son courage, sa faim de gagner, avec sa capacité à combattre. Il aime la compétition et ce sont des choses dont a besoin un leader. On a créé un groupe avec des joueurs comme Ander Herrera, Pablo Sarabia et Keylor Navas l’été dernier. Ils savent très bien comment vivre ensemble, comment faire l’entraînement, comme créer l’atmosphère. Cela peut être une clef pour observer Neymar sur un autre niveau. C’est un sport d’équipe, il ne peut pas gagner tout seul. C’est pour cela que c’est très bien que nous ayons créé cette atmosphère.

Tuchel « Sur le terrain, nous sommes très forts. »

Un moment historique, comment vit le groupe : impatience, confiance, pression ?

On ne parle pas de l’histoire. On est ici parce que nous l’avons mérité. Pour être dans la situation historique, nous avons travaillé pendant beaucoup de mois sur le meilleur niveau. On n’a pas à réfléchir. On a déjà fait, donc on continue. On ne peut pas créer une ambiance pour un quart ou une demi-finale. Ce n’est pas juste avant le match. C’est au tout au long de l’année. L’équipe a fait ça. Les joueurs sont très calmes, heureux d’être ensemble.

Sur le terrain, nous sommes très forts. A l’entraînement, la semaine à Faro était au meilleur niveau et c’est encore le cas. Les joueurs sont concentrés et toujours avec le sourire. J’ai le sentiment que nous sommes prêts. C’est une demi-finale, nous sommes là pour gagner et pour profiter. On ne peut pas contrôler le résultat, mais on va combattre.

Tuchel « On ne fera pas la différence sur la structure. »

Cela change quelque chose tactiquement d’affronter quelqu’un qui me connaît ?

Oui, mais j’ai changé et lui aussi depuis ce moment. Il y a des détails sur lesquels ils s’adaptent. On ne fera pas la différence sur la structure. Ils défendent toujours en avançant, en étant agressifs. Ils jouent avec courage, ils pensent toujours à aller de l’avant. Ils sont jeunes, rapides. Il y a des ressemblances avec l’Atalanta, mais il y a des différences. Il n’y a pas de un contre un. Ce sera physique. Mais on s’est préparé. Ce sera un match décisif, on en a déjà joué 3 de suite. On doit trouver le bon mélange pour jouer libérés. Nous avons notre style.

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