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Marquinhos évoque ses peines, ses joies en LDC et dévoile son pire échec en club

Marquinhos, capitaine du Paris Saint-Germain, a donné une interview au journal Le Parisien. Il a évoqué ses souvenirs de Ligue des Champions entre échec en finale et en 8e de finale, les émotions contraires, les remontadas et l’impact en particulier de la défaite en mars dernier contre le Real Madrid.

Marquinhos « Il n’y a pas de pression ou de motivation supplémentaire »

« En Ligue des champions, est-ce plus douloureux d’échouer en finale, si près du but, comme en 2020, ou en 8e de finale après avoir dominé, à l’image de la saison dernière ?

C’est une compétition qu’on veut gagner, car on ne l’a jamais fait au club, et aussi parce que beaucoup comme moi ne l’ont pas gagnée non plus à titre individuel. Mais il n’y a pas de pression ou de motivation supplémentaire. En dix ans, je pense qu’on a vécu les mêmes joies et les mêmes peines que tous les supporters : le Final 8 en 2020 (défaite 1-0 en finale face au Bayern Munich), toutes ces victoires belles et importantes qui nous ont amené tant d’émotions…

La Ligue des Champions est dans toutes les têtes, y compris celle de Marquinhos, même s’il dit n’avoir aucune pression supplementaire. On l’a vu, sa bourde contre le Real Madrid a été mal vécue. Il n’est pas certain, que s’il faisait la même gaffe en Coupe de France, qu’il soit aussi traumatisé. Le PSG a eu plus de peines en Ligue des Champions depuis 10 ans, quoiqu’il en dise. Une panoplie de 8e de finale douloureux contre une finale et une demi-finale, c’est maigre.

Marquinhos « La défaite face au Bayern est pire que celle face au Real en 2022″

Le foot, c’est ça, le plaisir de ressentir l’émotion de la victoire. Mais il y a aussi la douleur de la défaite, celle face à Barcelone (4-0, 1-6 en 8e de finale en 2017), la dernière devant le Real (1-0, 1-3 en 8e de finale en 2022)… On a toutes ces émotions contraires.

Le Final 8 nous a fait vivre les deux côtés de la médaille. Franchement, on a vécu de magnifiques émotions là-bas. Mais tu es tellement proche, que quand tu perds, c’est la pire émotion que tu peux ressentir au monde. Pour moi, si on doit mettre les deux dans la balance, la défaite face au Bayern est pire que celle face au Real en 2022. On était tellement près… Oui, c’est la plus douloureuse. Demandez à n’importe quel joueur, il n’y a rien de plus dur que de perdre en finale.

Il n’est pas évident de savoir quelle défaite fait le plus mal. En finale, l’équipe était si proche que l’on peut avoir des regrets. Mais au moins, l’équipe a été satisfaisante, il n’y a pas eu plus d’histoire que cela derrière, il n’y avait rien de grave à perdre 1-0 contre le Bayern Munich à ce moment-là. Avec le PSG par contre, on a pu voir des matchs dominés, des masterclass lors des matchs aller et tout s’écrouler au match retour, l’émotion est forte dans ces moments-là, d’autant que cela s’est toujours produit en 8e ou en quart de finale, donc loin de la bataille pour la victoire finale.

Marquinhos « Ça fait presque un an qu’on a joué ce match face au Real et on en entend encore parler »

Cette défaite face au Real Madrid, en 8e de finale la saison dernière, vous impacte-t-elle encore ?

Ça fait presque un an qu’on a joué ce match face au Real et on en entend encore parler. Même si ça a été une défaite douloureuse, encore plus pour moi en particulier (son erreur de relance offre le 3e but, synonyme d’élimination, à Benzema), il a fallu qu’on rebondisse vite.

Dès qu’on fait la moindre erreur, on sait que certains vont penser que c’est lié à ce match. Mais c’est le genre de choses qui arrive dans la vie d’un joueur, il y a des bons et des mauvais moments qu’il ne faut pas toujours lier à des épisodes qui remontent à un an en arrière. »

Marquinhos met aussi un point d’honneur à rappeler qu’il ne faut pas toujours assimiler les erreurs du présent avec celles du passé. Il le répète tellement, qu’il doit encore être traumatisé par l’erreur contre Madrid. C’est encore dans sa tête, c’est évident, même si le temps apaise toujours les choses, les vieux démons reviennent toujours. Les erreurs du passé ne définissent pas toujours celle du présent mais il y a un contexte.

Le PSG est une équipe fragile, la remontada l’a montré et d’autres scénarios après elle. Alors au moment où la tension est extrême, on ne peut s’empêcher de penser que le club parisien va s’effondrer. Ce n’est pas le supporter qui a crée cela, mais les joueurs eux-mêmes. C’est à eux de recréer de la fiabilité et de donner confiance.

 

 

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