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Mercato - Digne et Van Der Wiel n'attirent pas les foules

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Van der Wiel : « Ce n’est pas mon vrai niveau »

Trois mois après son arrivée à Paris, Gregory Van der Wiel prend petit à petit ses marques. Le latéral hollandais monte en puissance mais se dit déçu par ses performances et compte bien montrer ce qu’il vaut réellement assez rapidement.

« Ce n’est pas mon vrai niveau, pas celui auquel j’évolue habituellement. Je ne suis pas satisfait de moi. Je peux et je dois faire plus dans le domaine offensif notamment. Les critiques qu’on m’adresse sont normales, c’est le haut niveau. Mais je le répète, je suis en période d’adaptation. Physiquement je me sens bien, je suis en forme. Mais on évolue dans un système différent de celui de l’Ajax où les positions étaient beaucoup plus figées. Comme en équipe nationale d’ailleurs (il compte 35 sélections). Ici, j’ai besoin de me positionner différemment, c’est plus basé sur l’anticipation. Automatiquement, ça prend du temps pour atteindre le top niveau. Le niveau est meilleur en France et le championnat est plus physique. Chaque match est difficile et même les équipes du bas de tableau peuvent développer un bon football, a confié au Parisien l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam, qui doit aussi faire des efforts d’intégration dans le groupe. J’essaye de me rapprocher un peu de chacun, de comprendre la langue, de parler un peu. Ce n’est pas facile car j’ai joué toute ma vie à l’Ajax et c’est la première fois que je quitte Amsterdam. Je dois m’habituer à un nouveau pays, à un nouveau club mais aussi à une nouvelle façon de jouer. Ces premiers mois constituent une période d’adaptation. Si je parle français ? Pas encore. J’ai quelques notions parce que j’ai suivi des cours à l’école pendant deux ou trois ans, donc je comprends un peu. Mais parler est beaucoup plus difficile. »

En ce qui concerne les difficultés rencontrées par le PSG en ce moment, Van der Wiel ne comprend pas trop mais ne dramatise absolument pas. « Je n’ai pas d’explications, mais j’ai déjà vécu ça la saison dernière, et même celle d’avant avec l’Ajax Amsterdam. A un moment, nous avions 10 points de retard sur le premier et pourtant, nous avons terminé champions les deux fois. Dans une saison, il y a toujours ce type de passage à vide où les résultats sont moins bons, où vous manquez de chance…Une crise ? Non. Je ne dirais pas ça, a estimé l’international hollandais, qui connait l’importance du match de ce soir face au Dynamo Kiev, en Ligue des Champions. C’est un match important pour la qualification mais aussi pour l’ambiance dans l’équipe. Pour ces deux raisons, nous avons absolument besoin d’une victoire. Ce sera aussi un match difficile à cause de la météo, de l’horaire tardif (NDLR : 21 h 45, heure locale). Mais c’est le football. On ne joue pas toujours dans des conditions idéales. »

Enfin, le défenseur parisien a expliqué en quoi Marco Van Basten, son premier coach à l’Ajax Amsterdam lors de la saison 2008-2009, avait été important pour lui. « J’ai notamment appris à repartir depuis l’arrière, c’est la base du jeu de l’Ajax, a-t-il poursuivi. C’est surtout lui qui m’avait positionné à droite de la défense. A l’origine, j’étais défenseur central jusqu’à ce qu’un jour, il me demande de remplacer le latéral qui était absent. Ensuite, je me suis fixé là et j’ai grandi à ce poste. »

 

 

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