Restez connectés avec nous

Europa League

EL : Paris assure le strict minimum

Imperturbable en Championnat mais moribond en Europa League (une victoire, un match nul et une défaite), le Paris Saint-Germain avait ce jeudi soir l’occasion de reprendre confiance sur la scène européenne. D’autant plus que le match aller face au Slovan Bratislava, qui découvrait aujourd’hui le Parc des Princes, avait laissé «beaucoup de regrets» à Antoine Kombouaré.

Malheureusement, l’entame de ce premier des matchs de poules retour a été du même acabit que celui d’il y a 15 jours. Les Parisiens, à l’image d’un Ménez peu inspiré et d’un Pastore très moyen, se sont en effet constamment empêtrés sur la défense slovaque. Conséquence (ou pas) de la pluie battante qui tombait sur le Parc, les belles opportunités parisiennes n’ont pas trouvé le cadre des buts de Hrosso, comme cette frappe de Bodmer (3e) ou cet enroulé de Nenê (13e). Quant aux tentatives cadrées de Ménez (22e), Nenê (39e) et Lugano (41e), elles n’ont pas réellement inquiété le gardien adverse.

Face à la plus mauvaise attaque d’Europa League (1 but), Nicolas Douchez n’a cependant pas passé un match si tranquille que ça puisque Halenar, par deux fois (9e, 33e), a fait passer un frisson dans un Parc des Princes qui a logiquement sifflé ses protégés avant le retour aux vestiaires. Ce sont d’ailleurs les Slovaques qui se sont signalés les premiers par l’intermédiaire de Sebo (55e). Ils auraient même pu ouvrir le score si Halenar, trouvé en retrait par Bagayoko, n’avait pas incroyablement tiré à côté (62e).

Pastore sauve son match

Invaincu depuis 17 rencontres à domicile en Coupe d’Europe, Paris a enfin trouvé la faille quelques secondes après ce gros raté slovaque, grâce à Pastore, d’une reprise de volée aussi limpide que son match a été brouillon (1-0, 63e). Au milieu de tant d’approximation et d’individualisme, Jérémy Ménez avait aussi eu l’occasion de sauver son match mais Hrosso s’était détendu pour sortir son extérieur pied droit (56e).

Dans cette fin de match crispante où Bahebeck (79e, 85e) et Bodmer, d’une reprise acrobatique (89e), se sont distingués, le PSG aurait pu bénéficier d’un pénalty (84e) si le quatrième arbitre n’avait pas été «en conversation avec sa femme», dixit Thierry Roland. Faute de mieux, on ne retiendra donc que la victoire, étriquée mais tellement importante pour la suite de la compétition.

Publicités
Retrouvez nos articles sur Google News et MSN/Bing News :

     

Derniers articles

Publicité

Articles les plus populaires

Autres articles présents dans Europa League