Bayer Leverkusen/PSG – Zaïre-Emery en conf : confiance, Pacho, Marquinhos, Dembélé et Luis Enrique

Mardi, lors de la 3e journée de la Ligue des Champions 2025-2026, le Paris Saint-Germain (3e) affrontera le Bayer Leverkusen (25e) à la BayArena (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+). A la veille de cette rencontre, le milieu parisien Warren Zaïre-Emery (19 ans) a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.

Zaïre-Emery « Je suis parti avec les Espoirs pour reprendre la confiance, toucher beaucoup de ballons, aller de l’avant. »

Comment expliquer ton retour en forme ? Les Espoirs, cela a fait du bien ?

Vous l’avez dit, je suis un petit peu mieux. Je me sens de mieux en mieux. Je suis parti avec les Espoirs pour reprendre la confiance, toucher beaucoup de ballons, aller de l’avant, mettre de l’intensité. Cela m’a fait du bien. Maintenant, il faut continuer avec la même envie, la même confiance.

Zaïre-Emery « Au PSG, on veut tout jouer, tout gagner. »

Il faut prioriser la LDC pour boucler la qualification rapidement ?

Je ne dirais pas qu’il y a une compétition à prioriser. Au PSG, on veut tout jouer, tout gagner. C’est l’objectif. Pour cela, il faut prendre tous les matchs de la même manière, toujours jouer de la même façon. Il faut toujours cette envie de faire le mieux possible.

Une première période difficile au PSG, qu’as-tu appris ?

Un peu de tout. Je me suis recentré, j’ai avant tout continué à travailler. C’est ce qu’il faut. Il ne faut pas lâcher. Je continue à faire la même chose. Il y a eu des gens autour de moi pour donner de la confiance. Le coach et mes coéquipiers me poussent à donner la meilleure version de moi-même.

Zaïre-Emery « C’est formidable de le retrouver. »

Les retours de blessures vont faire du bien alors que vous avez calé en Ligue 1 ?

Cela fait toujours du bien de récupérer du monde, surtout quand ce sont des cadres qui sont là pour nous donner des conseils, nous pousser. Notamment Ousmane Dembélé et Marquinhos. Notre capitaine est formidable, il donne de la voix. C’est formidable de le retrouver. Retrouver tout le monde, c’est toujours un plus. Le collectif est là avant tout, rien ne change pour le coach.

Willian Pacho fait partie des titulaires de la finale qui n’étaient pas dans les 30 du Ballon d’Or, c’est injuste ? Il est déjà une référence mondiale, comment ?

Ce n’est pas une question qu’on s’est vraiment posée. C’est un très grand défenseur, il a su s’adapter très rapidement. Je pense qu’il méritait cette place, mais on ne décide pas.

Zaïre-Emery « On très content qu’il revienne, c’est le Ballon d’Or. »

Dembélé, que représente son retour ?

Comme Marquinhos, c’est un leader. Même s’il ne s’exprime pas beaucoup, il y a ce qu’il fait. C’est naturel chez lui. On très content qu’il revienne, c’est le Ballon d’Or. On est content, on est fier. On sait qu’il va aider l’équipe à être mieux. Il va faire de son mieux pour nous aider.

Comment le coach vous a aidé à revenir ?

Le coach, avec tout le monde, il essaye de tirer la meilleure version. Il vient donner des conseils, parler. Il est ouvert à tout. C’est formidable pour tout le monde. Il essaye de donner le plus de confiance possible. Cela m’a beaucoup aidé, mes coéquipiers aussi. Ils m’ont dit de rien lâcher, que ces moments arrivent à tout le monde. Alors j’essaye juste de leur rendre ce qu’ils donnent.

Zaïre-Emery « J’essaye de montrer l’exemple avec ce que je fais au quotidien »

Que se passe-t-il pour avoir des déclics pour un footballeur ?

Je ne saurais pas vous dire (sourire). J’essaye d’être toujours la même personne, de donner le meilleur de moi-même, de faire tous les efforts possibles. Cela passe par les entraînements. J’essaye de rester plus longtemps au Campus, de faire des choses au plus. Je ne peux pas dire exactement comment cela change. Mais j’essaye d’être le plus en confiance possible et de retrouver l’insouciance.

Plusieurs Titis sont montés en équipe première, quel rôle tu as avec eux ?

Je pense que moi, mon rôle n’a pas vraiment changé. Je suis resté la même personne. On est tous très content d’avoir ces jeunes. Le coach leur parle pour donner de la confiance, on essaye de faire pareil.

J’essaye de montrer l’exemple avec ce que je fais au quotidien, en salle, en donnant le meilleur de moi-même. Après, ils font ce qu’ils veulent. Mais quand on est un jeune qui sort du centre, on essaye de suivre. On analyse, on regarde. Moi, je regardais beaucoup Presnel Kimpembe, il travaillait beaucoup en salle. Cela aide toujours.