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Caillot ne voit pas la reprise de la Bundesliga et la Liga comme une leçon pour la Ligue 1
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Caillot ne voit pas la reprise de la Bundesliga et la Liga comme une leçon pour la Ligue 1

Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, a été invité par L’Equipe à commenter le fait que la Bundesliga ait pu reprendre le weekend dernier et que l’Espagne ait décidé de relancer la Liga le 8 juin alors que la Ligue 1 a été définitivement arrêtée il y a déjà quelques semaines. Ce que son homologue lyonnais Jean-Michel Aulas voit comme le signe d’un loupé français. Mais lui n’est pas du même avis et appelle à la prudence.

« C’est une décision souveraine du gouvernement d’un pays avec sa propre culture, ses enjeux financiers. Je ne sais pas si c’est bien ou mal. Je suis président d’un club dans un pays dont les dirigeants ont décidé de stopper les compétitions. Je m’incline.

Caillot « La vie a repris, mais on a tous des masques dans la rue. Il faut rester prudents. »

Le sport c’est une chose, mais il y avait une urgence sanitaire. On parle de reprise mais attendons de voir si ces Championnats vont aller au bout ou pas. En Angleterre, on commence à entendre des voix s’élever contre la reprise. Je ne suis pas devin mais il me semble que le virus continue de circuler. La vie a repris, mais on a tous des masques dans la rue. Il faut rester prudents. »

On peut comprendre la frustration autour de l’arrêt de la Ligue 1. Peut-être qu’il était possible de patienter un peu pour voir si une reprise était finalement envisageable. Mais Caillot a raison de rappeler que le football français ne s’est pas arrêté tout seul. C’est une décision qui vient du gouvernement et concerne tous les supporters collectifs. Cela pour laisser clairement la priorité à la santé de tous. Un point de vue qui est au moins défendable.

Et même si la vie a pu reprendre un peu, cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de risque. Tout comme la reprise des autres championnats ne signifie pas que tout se passera bien. Même si c’est le cas, cela ne veut pas dire que la France aura fait un mauvais choix. Peut-être que des vies ont pu être sauvées ainsi, que des gens ont eu accès à des masques et des tests plus simplement. Cela ne peut pas être négligé. Maintenant, il faudrait surtout se concentrer sur la prudence et préparer la suite. Ce serait plus utile que de remettre en question en permanence un choix qui est déjà fait.

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