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Daniel Riolo se moque de la tentative d'autorité de Patrick Kluivert

Ligue 1

Riolo « L’entrée de Pastore aura été décisive. La sortie de Kurzawa aussi »

Hier soir, en clôture de la 32e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain s’est largement imposé contre l’En-Avant Guingamp. Un succès 4-0 a analysé par le journaliste Daniel Riolo (RMC) sur son blog. Il distribue ses bons et (très) mauvais points.

« Le problème de cette défense centrale, c’est Aurier. Je fais encore une fixette ? Vous avez vu son placement ? Ses sorties, son QI foot ? Je fais vraiment une fixette ? Rabiot doit couvrir sans cesse et donc déserter le milieu pour compenser les montées incompréhensibles de la lumière Aurier !

(…) On attendait Pastore dès la reprise, mais Emery attend. Draxler, très discret, pouvait rejoindre le banc sans susciter de grosses émotions. Ce changement intervient finalement assez vite. Mais ce n’est pas Pastore qui est dans le coup du premier but. C’est Cavani qui sert très vite et très bien Di Maria. Une erreur de relance des Bretons parfaitement exploitée a fait la différence.

Le PSG est libéré. Sur le 2e but, c’est l’avant dernière passe, celle de Verratti qui est lumineuse. Il n’a pas, non plus, participé à ce but, mais Pastore est entré à 0-0 et en 5 minutes, le match a basculé. Sa présence au milieu est assurément un atout. Avec lui, Verratti est encore plus à l’aise. Un 8 et un 10, c’est du foot !!!

La lumière est donc allumée au Parc. Et le jeu est là. Tout est mieux, plus fluide. Les transitions vont plus vite et les buts s’enchaînent. Cavani se régale et claque un doublé. L’entrée de Pastore aura été décisive. La sortie de Kurzawa aussi. Il n’apporte rien, pire, il handicape le jeu parisien.  Au final, ça fait 4-0. Monaco ne lâche rien, le PSG reste là ! »

Aurier à peu près excusable pour cette fois, des latéraux gauches en petite forme.

Il est vrai qu’Aurier n’a pas toujours eu un placement très juste  (défensivement comme offensivement) et certains joueurs ont dû compenser  (comme Rabiot, Meunier ou Kimpembe). Cependant, il ne faut pas oublier que l’arrière droit dépanait dans l’axe de la défense. Quelques approximations sont donc compréhensibles. Ses quelques centres manqués sont plus difficiles à excuser, c’est un point qu’il doit travailler pour passer un palier. Le positionnement à droite aussi, mais on comprend la complication pour cette rencontre.

Quant à Kurzawa, les propos sont peut-être un peu dur car on ne peut pas être sûrs que sa sortie soit ce qui a permis au PSG d’être mieux. Même s’il ne semblait pas dans un grand jour, notamment avec un placement offensifs décevant et des erreurs techniques . Mais Scherrer Maxwell n’a pas été très bon non plus, à part pour la conservation du ballon. Surtout, le début de seconde mi-temps  ne semblait pas très différent de la première mi-temps.

Le numéro 10 parisien a changé le match sans être décisif.

Ce qui est incontestable, c’est que le match a basculé après la rentrée de Pastore. L’Argentin n’est pourtant directement décisif sur aucun but. Mais on l’a beaucoup plus vu dans le jeu que Draxler. Le numéro 10 parisien a aidé à orienter le jeu. Cela a donné de la liberté à Verratti et Di Maria, qui ont enfin pu s’exprimer pleinement face à des Guingampais déstabilisé par la liberté de déplacement de Pastore. De quoi gagner 4-0 malgré une première période terne et même regretter de ne pas avoir marquer un peu plus.

Au moins, les 3 points sont pris et le massage envoyé : le PSG est prêt à enchaîner les victoires chercher le titre. De quoi mettre la pression sur des Monégasques qui n’ont plus le temps de se reposer avant la fin de saison.

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