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Brest 2-2 PSG : Brest ralentit Paris

Logiquement devant grâce à Bodmer (20e), Paris s’est fait rejoindre puis mener à Brest avant d’égaliser dans les ultimes minutes. Malgré ce scénario rocambolesque, ce sont tout de même 2 points de perdus pour Paris dans la course à la C1.

 Le Stade Francis Le Blé était ce soir le théâtre de la troisième confrontation de la saison entre le Stade Brestois et le Paris Saint-Germain. Le PSG s’était en effet imposé au Parc (3-1) lors de la 16e journée tandis que les Brestois avaient battus (10-8) les Parisiens lors du tournoi de foot en salle de Paris-Bercy avant de battre Lille en finale.

Des Finistériens à prendre au sérieux donc, eux qui étaient il n’y a pas si longtemps au sommet de la Ligue 1. Paris, qui désirait s’y installer en profitant des matchs reportés de Lyon et Marseille, a donc débuté de match sur le bon tempo. La nette supériorité technique parisienne a en effet rapidement permis à Bodmer d’ouvrir le score sur un coup franc décalé par Nenê (0-1, 20e). Dans la foulée, le Brésilien, Hoarau et Clément ont combiné à une touche mais Elana a été à la parade (24e) et Tiéné a encore buté sur le gardien brestois (25e). 

Paris maîtrisait donc logiquement son sujet et semblait surfer sur sa bonne dynamique actuelle. Jusqu’à ce que Coupet se blesse au dos en arrêtant un tir (a priori) anodin de Lesoimier (31e). Obligé de céder sa place à Edel dès la 34e minute, celui qui rassurait toute la défense parisienne depuis quelques semaines n’a pu que constater la fébrilité de son remplaçant. Sur son premier ballon à négocier, le Camerounais a bêtement fauché Touré dans la surface, qui s’est chargé de transformer l’offrande : un pénalty de Grougi arrêté par Edel qu’il a repris sans opposition (1-1, 37e).

 

Edel, un homme à la mer

 
Dépités par cette ouverture du score visiblement entachée d’une faute sur Nenê au début de l’action, les Parisiens sont repartis à l’attaque et Elana a dû s’employer pour devancer Hoarau (43e). Mais la réussite avait décidément changé de camp. Et sur un ultime contre, Roux s’est défait de Sakho (!) qui a servi Grougi dans les 6 mètres. Entre Makélélé et Jallet, il ne s’est, cette fois, pas fait prier pour mettre le ballon au fond… entre les jambes d’Edel (21, 46e).

En pleine tempête, le désormais numéro 2 des gardiens a continué à sombrer en deuxième période lorsqu’il a mal apprécié la trajectoire de ce centre de Roux que Lesoimier n’a pu cadrer (49e). Le Camerounais n’a finalement sorti la tête de l’eau qu’à la 72e pour sortir dans les pieds de Poyet avec plus ou moins d’adresse. Le problème, c’est que cette maladresse a contaminé toute l’équipe parisienne, notamment Bodmer (65e) et Nenê (69e) sur coups francs. Des coups de pied arrêtés qui étaient devenus l’unique solution pour Paris de créer le danger. Jusqu’à l’entrée de Bahebeck. Le jeune attaquant parisien a apporté sa vivacité et sa précision de centre pour permettre à Hoarau de contraindre Kantari à marquer contre son camp du bras (22, 87e).

L’entraineur brestois, Alex Dupont, avait qualifié le PSG de «complémentaire et percutant» avant cette 32e journée : il a oublié «irrégulier». Avec ce match nul, le club de la capitale rate en effet l’occasion de remporter une troisième victoire d’affilée en L1 et revient simplement à hauteur de Lyon (troisième avec 53 points) avec un match en plus.

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