Ducrocq souligne les difficultés de Draxler et donne raison à Leonardo

Pierre Ducrocq, ancien joueur du Paris Saint-Germain (1994-2002) notamment devenu consultant sportif, était au micro de RMC Sport dimanche soir dans L’After Foot. Il a donc livré son sentiment sur la victoire parisienne 4-2 face à l’Olympique Lyonnais au Parc des Princes dans le cadre de la 24e journée de Ligue 1.

“Cela fait quelques mois que Draxler, tu as l’impression qu’il n’a plus vraiment envie. J’aime beaucoup ce joueur à la base. Je sais que techniquement il est capable de faire des choses incroyables. Sauf qu’il faut bien reconnaître que depuis quelques mois…Je serais très curieux de voir les kilomètres parcourus, le nombre de courses à haute intensité, parce qu’il faut cavaler. On le voit beaucoup qu’avant. Il est transparent cette fois. Pourtant, quand il a envie de se faire mal, quel joueur. 

Ducrocq « C’est le PSG qui place le curseur. »

Le match se résume à la capacité du PSG à être inconstant dans un match. Quand ils ont décidé de se mettre en route, Lyon n’a plus réussi à exister. Mais quand Paris se relâche, inconsciemment ou pas, Lyon existe. Et après les Parisiens finissent fort. C’est le PSG qui place le curseur. »

Il est en effet indéniable que Draxler a du talent. Il l’a montré à plusieurs reprises. Mais l’Allemand ne parvient pas à être régulier. Il a été impliqué dans quelques très beaux enchaînements hier, sauf qu’il a aussi disparu par moments. Et sa sortie avec l’entrée de Pablo Sarabia (milieu offensif/ailier de 27 ans), qui n’arrête jamais de courir que ce soit pour défendre ou attaquer, a fait du bien à l’équipe. Lui-même avait affirmé ne pas aimer les duels. C’est un défaut à effacer s’il veut vraiment s’imposer au plus haut niveau. A lui de prendre les choses en main avec le travail et plus de combativité sur le terrain.

Quant à la performance globale du PSG, Ducrocq a assez bien résumé la situation. Même s’il ne faut pas minimiser les qualités lyonnaises. On voit au passage que le moindre relâchement met Paris en difficulté. De quoi souligner que la Ligue 1 n’est pas si facile, mais aussi amener les Parisiens à progresser. C’est un match qui doit leur rappeler les efforts et la mentalité nécessaires s’ils veulent remplir leurs objectifs.

Ducrocq « Qui fait une fixette sur Dortmund ? C’est l’entourage, les médias, pas eux. »

Ensuite, Ducrocq a donné son avis sur le passage de Leonardo au micro de Canal+. Le directeur sportif du Paris Saint-Germain a critiqué la « négativité » amenée par les médias autour de la Ligue des Champions et a donné le point de vue du club avec ambition et humilité.

« C’est son rôle, c’est à lui de le faire et il le fait très bien. Après, cela ne nous empêche d’affiner les analyses quand on veut aller chercher ce qui peut être amélioré. C’est une façon de ne pas dramatiser les choses et de ne pas retomber dans les vieux démons.

Qui fait une fixette sur Dortmund ? C’est l’entourage, les médias, pas eux. C’est bien qu’il tempère les choses. Le souci, c’est qu’on est dans un certain système aujourd’hui où si tu ne communiques pas on te prête des choses ou des pensées. C’est pour cela qu’il parle de lui-même pour désamorcer le truc.”

En effet, Leonardo a bien fait de prendre la parole afin de calmer des médias qui étaient en train d’installer un climat de crainte autour du 8e de finale de la Ligue des Champions contre le Borussia Dortmund dont l’aller est le 18 février. Le club n’a pas besoin de cela. Il était surtout triste de voir les journaux et « spécialistes » parler de la peur du PSG, alors que le club n’a pas affiché ce sentiment. Il faudrait laisser le club parisien préparer et jouer ces matchs au lieu de chercher le drame.

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