Domenech « Je pense qu’au PSG il y a une prise de conscience réelle depuis Liverpool »

Ancien sélectionneur de l’Equipe de France (2004-2010), Raymond Domenech a évoqué sur La Chaîne L’Equipe le changement de mentalité parisien. Le Paris Saint-Germain a déçu face à Liverpool le 18 octobre dernier (3 – 2). Mais depuis le match joué à Anfield, les joueurs du club de la capitale ont eu un véritable déclic.

« L’avantage, c’est qu’on n’est pas encore dans les matchs à élimination directe. Ils ont des matchs compliqués dans ce groupe, Naples ce sera compliqué, il n’y a pas de sérénité, pas de tranquillité, donc ils vont être obligés de faire des gros matchs. A Liverpool, ils ont utilisé un joker. Ils ne peuvent pas en avoir un deuxième, et ils le savent. Cela peut les mettre en situation.

‘A Liverpool, ils ont vu les trois attaquants faire les efforts’.

Ils n’ont peut-être pas corrigé leurs erreurs mais ils en ont pris conscience. Il n’y a plus de sursis pour le PSG maintenant ! La faiblesse de l’Etoile Rouge ? Ils ont fait match nul contre Naples ! Moi, je pense qu’au PSG il y a une prise de conscience réelle. A Liverpool, ils ont vu les trois attaquants faire les efforts ».

Dans un groupe C très serré, le PSG n’a plus droit à une nouvelle défaite. La démonstration face à l’Etoile Rouge de Belgrade (6 – 1), a confirmé le changement de mentalité des joueurs depuis la défaite face à Liverpool. Personne n’y échappe. L’entraîneur du Paris Saint-Germain Thomas Tuchel, a complètement transformé l’équipe depuis quelques semaines. Que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue des Champions, les Rouges et Bleus ont fait fort impression. Raymond Domenech l’a remarqué, les joueurs ont pris exemple sur le fameux Gengenpressing (contre-pressing, ndlr) de Jürgen Klopp.

A la perte du ballon, chacun doit rapidement le récupérer. Ainsi, l’équipe est en supériorité numérique offensivement et au plus près du but adverse. Thomas Tuchel a été élevé à la même école que Jürgen Klopp. Ce n’est pas un hasard si la philosophie de jeu des deux coachs se ressemble. Neymar, Mbappé ou Di Maria se sentent concernés également dans l’effort défensif. Signe que les hommes de Tuchel sont sur la bonne voie.