Le maire de Saint-Germain en Laye appelle au calme dans le conflit Paris/PSG

Arnaud Péricard, maire de Saint-Germain en Laye, s’est exprimé sur les ondes de France Bleu Paris, sur les difficultés de la relation entre QSI et la mairie de Paris dans l’affaire de la vente du Parc des Princes. Il n’a pas apprécié les déclarations des uns et des autres, mais espère qu’un accord sera trouvé. Il a rappelé par ailleurs que le club a fait beaucoup pour le football parisien.

Péricard « Quand on traite avec un acteur public, c’est forcément différent qu’avec un acteur privé »

« Je pense que cela n’est pas bien. Je comprends qu’à un moment donné on peut avoir certaines difficultés. On a eu nous aussi ces difficultés, toutes proportions gardées, avec le club. Cela fait partie du jeu. On est tous des acteurs professionnels. Mais quand on traite avec un acteur public, c’est forcément différent qu’avec un acteur privé. Il y a des estimations de domaine, des contraintes qu’il faut appréhender. Je pense que cette relation, qui a été apaisée durant une dizaine d’années, ne peut pas exploser du jour au lendemain.

Péricard « Je pense que le Paris Saint-Germain doit saisir cette opportunité »

Ce n’est pas possible. Et moi, j’ai appelé tout le monde à la responsabilité. J’ai essayé de renouer un petit peu les fils du contact. J’ai apprécié le discours de Pierre Rabadan. C’était une sorte d’invitation à rediscuter et à se remettre autour de la table. Je pense que le Paris Saint-Germain doit saisir cette opportunité. On ne peut pas concevoir peut-être le plus grand club européen sans cet adossement à Paris, et puis à Saint-Germain. Nous on n’a pas de difficulté avec le club.

Péricard « Cela fait dix ans que le Qatar est là. Grâce à lui, on a le club qu’on a aujourd’hui. Il ne faut peut-être pas l’oublier aussi »

Je n’ai pas apprécié les déclarations contre la ville de Paris. On ne traite pas la capitale de la France comme cela. Comme je n’ai pas apprécié les déclarations contre le Qatar. Cela fait dix ans que le Qatar est là. Grâce à lui, on a le club qu’on a aujourd’hui. Il ne faut peut-être pas l’oublier aussi. Il faut peut-être temporiser, se calmer et penser avant tout aux intérêts du club. (…) Moi je suis assez optimiste et j’espère qu’un accord sera trouvé »

Cette histoire prend toute la place, tout le monde s’en mêle et tout le monde a besoin les uns des autres. Mais souvent, dans des discussions politiques, la clarté n’est pas aux rendez-vous, les enjeux sont trop grands et le conflit est désormais ouvert malgré les tentatives d’apaisement entre deux parties importantes. Péricard a plutôt raison de tenter d’apaiser les choses, mais l’affaire semble complexe et les rancœurs assez grandes. Le dialogue va-t-il reprendre ? Rien n’est moins sûr.

Le club semble clairement fermer la porte à un retour à la discussion demandée par la mairie de Paris. L’enjeu du Parc des Princes est grand. On va attendre de voir la situation évolue favorablement dans ce sens, mais à coup de pression, des uns et des autres, les choses pourraient vite devenir irréversibles. Dorénavant, il faut retrouver du calme, ce qui n’est pas la spécialité du PSG.

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