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Autour du PSG

PSG/OL – Vu du Parc, un match qui a mis beaucoup trop de temps à vraiment commencer

Hier soir, en clôture de la 6e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain s’est imposé 2-0 face à l’Olympique Lyonnais (retrouvez nos notes ici). Nous étions au Parc des Princes pour cette rencontre et nous vous proposons de le revivre depuis les tribunes.

La tribune Auteuil au moment de l’entrée des joueurs, aucun drapeau ni chant.

En arrivant au Parc des Princes 1h avant le match, nous espérions pouvoir vivre un avant-match avec une ambiance qui montre, grâce notamment aux chants du Collectif Ultras Paris depuis la tribune Auteuil. Mais l’entrée s’est plutôt faite au son des chants et du tambour lyonnais. Chose bien moins agréable. Heureusement que Boulogne a fini par répondre durant l’échauffement et au début du match. Cela avec quelques chambrages entre le virage lyonnais et les supporters autour.

On a alors cherché une raison à cet étrange silence et nous avons pu voir sur internet que le CUP boycottait jusqu’à la 15e minute du match à cause d’une banderole refusée pour le PSG. Nous n’entrerons pas dans le débat de savoir si c’est bien ou non, mais il est clair que le Parc était bien plus triste sans la voix des Ultras. On a tout de même fait attention au scandomètre (force avec laquelle le nom d’un joueur est scandé au moment des compositions) et il y a eu plutôt égalité entre Neymar et Mbappé, alors que les Berchiche et Lo Celso ont été à peine audibles.

Place ensuite à l’entrée des joueurs et au début de match, des événements bien moins savoureux dans un Parc presque dominé par les Lyonnais. Sur le terrain comme en tribunes. Au moins, on pouvait supposer que cela ne durerait pas. Les Parisiens sont en effet montés en puissance au fil du match. La fin du boycott du CUP à la 15e minute a elle marqué le dernier instant où les Lyonnais ont vraiment pu se faire entendre.

15e minute, le CUP a terminé son boycott et redonne des couleurs au Parc.

Auteuil a commencé ses chants par un « Liberté pour les Ultras » (logique vu la situation) avant d’enchaîner avec des mots pour Jean-Michel Aulas (la banderole refusée le concernait), puis des chants pour le PSG comme plus souvent. Le Parc retrouve de la voix, l’équipe monte un peu en intensité, mais on arrive tout de même à la mi-temps avec un bilan un peu décevant.

Seconde période :

Le PSG savoure l’ouverture du score.

Il n’y a malheureusement pas beaucoup de moments mémorables dans ce match. L’ambiance a été plutôt bonne, sans être sensationnelle, le Parc ayant peu suivi la tribune Auteuil. On a tout de même noté quelques vagues d’encouragements et surtout un agacement montant envers Kurzawa. Lequel a été copieusement sifflé par les Parisiens lorsqu’il a été remplacé par Yuri Berchiche. Dans le même temps, Lo Celso a pris place d’un Draxler applaudi sans plus. Très vite les supporters parisiens vont pouvoir se réjouir. Berchiche et Lo Celso apportent un vrai plus.

Les 2 sont plus tranchants et précis que Draxler et Kurzawa. C’est d’ailleurs après un superbe dribble que Lo Celso centre pour Cavani, qui amène l’ouverture du score sur but contre son camp. Le Parc peut alors exulter et scander le nom de Cavani, qui a été annoncé comme buteur. On sent alors une certaine euphorie dans les tribunes comme sur le terrain.

C’est là qu’arrive le penalty qui devait être la suite d’une série de buts. Sauf que cela reste la scène commentée depuis la fin du match : Cavani et Neymar se disputent pour tirer, et finalement l’Uruguayen voit son tir être arrêté de peu par Lopes. Cela casse l’élan parisien et redonne du courage aux Lyonnais. De quoi avoir quelques peurs, mais les Parisiens inscrivent le 2-0 sur un joli contre. Le Parc pense alors que Mbappé a marqué, mais c’est encore un contre-son-camp après un bel arrêt de Lopes.

2-0, le PSG est sûr d’avoir gagné.

Le Parc fête alors sa victoire même un peu avant la fin du match. Mais ce n’est pas la grande joie non plus, comme on avait pu voir contre Toulouse. Les joueurs vont tout de même saluer les supporters qui sont encore là après le coup de sifflet final (sauf Cavani, qui va tout de suite au vestiaire) et le CUP continue à chanter un peu. On sort de ce match avec le sentiment qu’il en manque un bout. Il a fallu du temps pour que le PSG rentre vraiment dans la rencontre, sur le terrain comme dans les tribunes. Cela laisse une petite déception malgré la joie de la victoire. Il faudra faire un match complet lors du prochain match au Parc : le 27 septembre contre le Bayern Munich.

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