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Barça/PSG - Bruno Roger-Petit dresse sa liste d'accusations

Autour du PSG

Roger-Petit « Laurent Blanc est un accident qui dure de l’histoire du PSG »

A la suite de la victoire 0-4 du Paris Saint-Germain face au Gazélec Ajaccio lors de la 37e journée de Ligue 1, le journaliste Bruno Roger-Petit a écrit un papier pour faire part de son mécontentement de la gestion de Laurent Blanc à Paris. Attention, ce n’est pas une longue analyse des choix de Blanc depuis son arrivée dans la capitale, mais simplement de s’en prendre à lui parce qu’il a « osé » faire sortir Edinson Cavani samedi soir.

« Le coaching de Laurent Blanc est de plus en plus surprenant. Face au Gazélec d’Ajaccio, alors que Cavani brillait de mille feux, ayant inscrit trois superbes buts, l’entraîneur parisien a jugé utile de le sortir à l’heure de jeu. Cavani, roi du hat-trick, buteur génial d’un soir ou l’offense faite à Zlatan. Vite ! Cacher cet attaquant qui vole la vedette à la seule star autorisée du PSG ! Laurent Blanc aurait voulu montrer à la face du monde qu’il est bien celui qu’Aurier décrivait dans sa célèbre vidéo sur Périscope, il ne s’y serait pas pris autrement. Car le symbole ne pouvait qu’être perçu comme tel.

Quelle raison y avait-il se sortir Cavani tout feu tout flamme dans ce match là ? Aucune en vérité. Laurent Blanc a-t-il réfléchi à la portée symbolique de son geste ? Si oui, c’est grave. Si non, c’est tout aussi grave. La machine à alimenter la polémique sur le « deux poids deux mesures » qui parait prévaloir au PSG suivant que l’on est copain d’Ibra ou pas s’en trouve relancée. Et avec elle les questions sur l’autorité de Laurent Blanc.

Le paradoxe est là. Incontournable. En apparence, Laurent Blanc est l’homme fort du PSG. Entraîneur reconduit de chez reconduit. Renouvelé de chez renouvelé par le président Nasser El-Khelaïfi. Laurent Blanc, couvert de titres de chez couvert de titres. Et pourtant, tout cela ne suffit pas à convaincre… Aux yeux de tous, celui que certains surnomment « Lolo White », comme pour moquer son peu d’envergure internationale, demeure une sorte d’accident de l’histoire, qui ne doit sa place qu’à un concours de circonstance où le PSG était pris de vitesse par l’histoire, et sa longévité à la faiblesse de la Ligue 1.

Le PSG de Blanc, c’est Gulliver. Géant parmi les nains de France, nain chez les géants d’Europe.

Voilà bien ce que révèle les commentaires après la sortie brutale de Cavani à Ajaccio. Qu’en vérité, Blanc n’est pas perçu comme le patron du PSG. Qu’il n’est qu’un obligé d’Ibrahimovic, chef du comité auto-proclamé des sages du PSG, qui exige des sanctions contre Cavani parce qu’il rentre un jour plus tard que prévu à Noël, et multiplie lui-même les sorties en Suède pour y chasser le Rennes ou les escapades à Las Vegas pour s’esbaudir dans une piscine. Oui, Laurent Blanc est un accident qui dure de l’histoire du PSG.

La gestion du cas Cavani, encore défaillante à Ajaccio, est emblématique de la méthode Blanc, qui aura décidément tout fait pour ne jamais permettre à ce joueur d’évoluer dans de bonnes conditions. Une gestion de court terme qui parait n’avoir pour but que de laisser le bon roi Ibra régner selon son bon plaisir. Au PSG, Laurent Blanc usurpe son surnom. Le vrai président, c’est Zlatan. »

C’est donc simplement un nouvel épisode de la série que propose Bruno Roger-Petit depuis de nombreux mois. Les rôle ne changent pas: Blanc en faible et mauvais, Ibrahimovic le méchant roi qui doit tomber, Cavani en héro maltraité, et bien sûr le journaliste pour conter tout cela avec de belles phrases. C’est une belle histoire, certes. Pour un article et une démonstration, il manque des arguments solides.

La sortie de Cavani face à Ajaccio s’explique assez facilement en fait. On loue souvent l’état d’esprit de ce joueur, qui ne compte pas ses efforts aussi bien offensifs que défensifs. Mais il est aussi admis qu’il perd en efficacité à cause de ces derniers, notamment sur la fin du match. Ainsi, Cavani sort en pleine confiance avec 100% de réussite sur ses occasions et reste en forme pour les prochains matchs. Pas si maltraité  finalement le héro.

Quant au roi, on ne parle que de records aux Parisiens et Ibrahimovic peut en battre un à Paris au niveau du nombre de buts. Peut-être Blanc voulait-il l’aider. En tout cas, le Suédois n’a pas le même style que Cavani et peut jouer 90 minutes sans que son niveau baisse. C’est d’ailleurs à la dernière minute qu’il a finalement inscrit un but. Un coaching au bilan satisfaisant (avec une passe décisive de Maxwell, rentré en jeu un peu plus tôt.

Et pour ce qui est de la réunion durant laquelle Cavani a été évoqué, ce sujet a pourtant été mis au clair. Il a fait partie d’une discussion et pas seulement pour ce retard. Mais puisque Roger-Petit choisit son récit, restons-en aux éléments qu’il évoque. Le Matador est rentré plus tard que ce qui était donné par le club. Il n’a donc pas suivi les règles et a été sanctionné. Faudrait-il fonctionner autrement?

Quand Ibrahimovic est parti en Suède ou à Las Vegas, c’était avec l’accord de la direction parisienne. Pour ce qui est des récentes vacances qui ont tant fait parler, c’était même avec d’autres joueurs et des membres du staff, et le Suédois est revenu comme il fallait pour inscrire un doublé face à Rennes.

Parfois, on se demande presque si la série signée par Roger-Petit est basé sur des faits réels ou non.

 

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