Restez connectés avec nous
Mercato – Guardiola "sondé" avant de prolonger Blanc selon L'Equipe

Conférence de presse

CDF – Blanc: Face au « charme de la compétition » il faut « prouver » être le favori

A la veille de la finale de Coupe de France face à l’AJ Auxerre, Laurent Blanc s’est présenté en conférence de presse d’avant match pour la dernière fois de la saison. 24h avant un match qui peut marquer l’histoire du Paris Saint-Germain le coach parisien a répondu à quelques questions

Vous savez déjà quelle équipe vous aller aligner demain?

«Une équipe se dessine oui, mais je préfère être prudent. On peut avoir des bonnes surprises, ou l’inverse avec des blessures. J’attends la fin de l’entraînement pour choisir mon équipe de départ, mais j’ai déjà une idée assez précise.»

Bilan saison de Zlatan, blessé, suspendu, vous en pensez quoi?

«On est là pour parler de la finale de la Coupe de France, on n’est pas là pour tirer le bilan. Vous avez tout dit, les analyses techniques je garderai ça pour le joueur. On a été prudent pour l’évolution de sa blessure au mollet, c’est particulier. On a été prudent pour l’aligner demain à 100% et je suis sûr qu’il fera un grand match.»

Vannuchi (l’entraîneur d’Auxerre, ndlr) a dit que les équipes qui viennent vous cherchez haut le payent fort. Vous vous attendez à un attaque-défense?

«Peut-être c’est une tactique pour faire le contraire. Effectivement, il y a peu d’équipes qui sont venues nous chercher. Il y en a une qui nous a posées des problèmes en Ligue 1: c’est Marseille. On a souffert 20 minutes, puis ils ont reculé. C’est un signe qu’on abandonne la possession. J’en veux pour preuve notre match contre le Barça. On ne veut pas reculer mais on est obligé de le faire. Si Auxerre nous laisse la balle, il faudra concrétiser les occasion.»

Guy Roux a dit qu’Auxerre a 25% de gagner, vous êtes d’accord?

«Les chiffres c’est bien, on peut dire ce qu’on veut, 20, 25, 30..C’est qu’il y a de beau dans le football, notamment en Coupe de France, c’est qu’il y a un favori sur le papier. Là ce sera Paris. Mais un match il faut le gagner et en Coupe il y a souvent des surprises c’est la charme de la compétition. A nous de prouver que nous sommes les favoris.»

Est ce que vous pouvez maintenir votre évolution tactique, le 4-4-2, sans Pastore?

«Tu sais ce que j’en pense de la tactique. C’est l’animation qui m’intéresse. Ce qu’il faut c’est garder la même philosophie, c’est la marque des grandes équipes. Demain il y a presque tout l’effectif, mais Javier n’est pas là et on sait qu’il est important. Je ne peux pas te dire qu’on jouera comme quand il est là, mais j’espère garder la même philosophie et être efficace. C’est ce qu’il faudra faire.»

Champion la semaine dernière, Rolland-Garros, Monaco. Vous êtes ultra-favoris, le plus gros du travail garder groupe sous pression?

«Oui ça a été une chose à faire. Mais je pense que le groupe est déterminé. Et j’espère qu’on va le démontrer demain, sur le terrain. Cela s’est vu à l’entraînement. J’ai vu de très belles choses, de l’envie. Après ce sera vraiment les vacances et on pourra profiter de ce que l’on a fait. Même si les internationaux vont basculer tout de suite vers la compétition, ce que je regrette. Il faut d’abord faire le travail demain, avec le respect de l’adversaire. C’est comme cela que l’on a préparé tous nos matchs et cela nous a réussi. Il n’y a pas de raison de changer maintenant.»

Certains parlent de triplé plutôt que de quadruplé. Le Trophée des Champions ne compte pas?

«Tous les trophées comptent dans un palmarès et dans une saison. La seule différence c’est que Trophée des Champion fait un peu champêtre, alors que dans les autres pays on appelle ça Supercoupe. Là, ça sonne beaucoup mieux, plus prestigieux et on le compte.»

Toute à l’heure vous avez dit qu’il faut bien préparer le match, que ce n’est pas gagné d’avance. Vous n’allez pas dire que vous tremblez quand-même?

«Non parce que je l’ai jamais dis cette année, alors pourquoi le dire pour le dernier match. j’ai beaucoup de respect pour Auxerre, une équipe habituée à la Coupe de France. Mais on n’a jamais eu peur de l’adversaire, même contre Marseille ou en Europe. ce n’est pas un manque d’humilité, on a beaucoup de respect pour les équipes qu’on rencontre. On sera concentré et on pense surtout à ce qu’on veut faire. Auxerre, même si c’est une équipe de Ligue 2, n’est pas arrivé là par hasard.»

Quelle valeur a la Coupe de France pour le PSG?

«C’est un trophée qui a une place à part dans la carrière d’un joueur. C’est celui que je voulais le plus en tant que joueur, mon premier trophée en joueur. Il réuni tous les niveaux de football en France, sur toute l’année. Là c’est le dernier match, c’est particulier. A moi de l’expliquer aux étrangers, qui n’ont pas forcément la culture de cette coupe.»

On a demandé avant à Vannuch s’il est obligé envisager lourde défaite demain? Le PSG peut envisager de perdre contre un pensionnaire de Ligue 2?

«Quand je prépare un match je pense pas à la défaite d’abord. Certes ça arrive, 6 fois cette année. Mais quand on prépare un match c’est toujours de manière positive, jamais pour perdre. Et je pense que Jean-Luc fait comme nous. On prépare ce match avec beaucoup de sérieux, pour gagner. Patientez encore 24 heures et vous aurez la réponse.»

Les Parisiens devraient aborder ce match très sérieusement, car ils savent très bien qu’en remportant cette coupe ils rentreront dans l’histoire du foot français, mais aussi car les joueurs savent que c’est un match piège. Cette équipe Auxerroise sera surement très défensive et procédera en contre, les hommes de Laurent Blanc pourraient donc tomber dans le piège comme cela a été le cas à Guingamp ou  Bastia.

Il ne faut donc pas sous-estimer cette équipe et il ne faut pas croire que ce match est déjà gagné. Mais si les Parisiens jouent ce match comme les derniers de championnat alors tout sera surement facile, du moins, c’est l’impression que l’on aura.

Publicités

Autres articles présents dans Conférence de presse