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Le Quatar et la FIFA montrés du doigt par Amnesty International

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Le Qatar et la FIFA montrés du doigt par Amnesty International

Sur son site internet, Amnesty International continu de relever des gros problèmes sur les chantier de la Coupe du Monde de 2022 (voir l’article complet) qui se déroulera au Qatar.

Ils ont enquêté sur un chantier de rénovation de l’un des stades de la Coupe du Monde : le Khalifa International Stadium et les conclusions sont dramatiques. Les conditions de vie des migrants en provenance d’Asie du Sud-est, 90% des travailleurs sur le site, « sont désastreuses« .

Rétentions des passeports, tromperies sur la nature et la rémunération du travail, logements sordides et surpeuplés, font partie de la longue liste de faits remarqués sur le chantier par les enquêteurs.

Particulièrement privative des droits et proche de l’esclavage, le système de la Kafala (parrainage) oblige le travailleur migrant d’obtenir, via son employeur, un permis de sortie du territoire. Les travailleurs migrant sont alors bloqués par leurs employeurs sur le sol Qatari.

Même si les choses changent petit à petit, notamment avec une loi qui doit rentrer en vigueur en décembre 2016, la Kafala reste en vigueur et reste un gros point insupportable pour Amnesty International.

Il est soulevé aussi la responsabilité des entreprises extérieurs, souvent Européenne, qui sous-traite des opérations à d’autres entreprises. Cela rend le contrôle des droits du travailleur plus difficiles et donc détournés. Malgré les alertes de la part de AI à ces entreprises en 2013 puis en 2014, la situation n’a que très peu changé.

Le Supreme Committee for Delivery and Legacy (Comité suprême  pour les projets et l’héritage) a été mis en place par les responsables Qatari, afin de répondre aux inquiétudes et les « Normes de bien-être des travailleurs » ont été publiées en 2014. Le comité s’adresse en priorité aux principaux contractants pour faire appliquer ces normes, mais pas aux sous traitants. Sur 234 travailleurs interviewés, 88 se sont vu refuser le droit de quitter le Qatar.

La FIFA est le commanditaire principal des installations et donc l’un des responsables des conditions de travail des travailleurs migrants au Qatar. Tout du moins elle doit, tout comme les sponsors de la Coupe du Monde (Adidas, Coca-Cola et McDonald’s), pouvoir exercer une pression sur les autorités. Mais au lieu de cela la FIFA se retranche derrière les actions menées uniquement par le comité suprême.

Il faudrait que ces manquements aux droits du travail et aux droits  de l’homme soit réglés au plus vite, car dans 2 ans, les travailleurs migrants verront leur nombre multiplié par 10.

Amnesty International a lancé une pétition que vous pouvez retrouver sur leur site : Accéder directement à la pétition

 

 

 

 

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