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Blanc: PSG - OL, ses progrès en tant que coachs et le sommet de l'Europe

Conférence de presse

Blanc évoque la gestion de l’effectif, le retour des blessés pour la LDC et sa volonté de jouer « 90 minutes »

A la veille du déplacement du Paris Saint-Germain à Bastia (10e journée de Ligue 1), Laurent Blanc, le coach parisien Laurent Blanc s’est présenté en conférence de presse. L’occasion notamment d’évoquer l’état de forme du groupe et les prochains retours de blessure, sans oublier d’espérer une victoire demain.

Dans quel état est le groupe?

Les Sud-Américains sont très fatigués, ils sont dans la fatigue du voyage. Leur périple a été mouvementé. Les Brésiliens sont arrivés vers 9h, les Argentins vers midi. Cela fait beaucoup d’avions et peu d’entraînement. Ils ne sont pas dans la meilleure des formes possibles. Mais c’est comme ça avec les matchs internationaux, les Américains sont pénalisés. C’est toujours problématique, mais pas catastrophique. Les joueurs récupèrent vite. Pas totalement pour Bastia, mais on le sait. A nous de faire des bons choix, de faire attention.

Quel préparation pour le match?

C’est un match placé avant la Ligue des Champions, donc c’est délicat. Mais on y va pour gagner, bien sûr. On sait que cette équipe nous a posé des problèmes la saison passée. On s’est préparés..c’est bien un grand mot.. mais on fait avec. On est habitués à cela. Certains sont restés ici. On s’est préparés comme on pouvait. On y va pour essayer de gagner, comme on a l’habitude de faire.

Enjeu spécial pour Sirigu?

Il joue un match demain, point. J’espère qu’il fera un bon match. C’est un gardien expérimenté, ne le faites pas passer pour un joueur dont les jambes vont trembler. Il y a un match à bien jouer, comme pour les autres. En quoi il aurait perdu son niveau? Rien. Il manque de compétition, c’est certain. Mais il a assez d’expérience pour faire une très bonne prestations demain.

Lors de la dernière trêve, les joueurs avaient été laissé au repos. Même chose demain?

Bien sûr qu’on analyse le temps de jeu des internationaux. Le voyage est à prendre en compte. Avec 15-16h, le décalage horaire..une fatigue s’installe. Mais on a un match à gagner aussi. On va voir cet après-midi l’état des joueurs et après on prendra la décision demain dans la journée afin d’aligner un onze compétitif.

4-2 l’an dernier, levier à actionner pour parler aux joueurs?

Ca voudrait dire que tu fais référence aux défaites…que le fait marquant c’est de perdre. Effectivement, il y avait beaucoup de choses à dire l’année dernière. On avait beaucoup parlé après. Et quand on perd un match, les joueurs s’en souviennent. On en perd très peu. Mais il n’y a pas besoin de revenir en arrière comme ça. Les joueurs doivent comprendre qu’on est l’équipe à battre dans le championnat de France. Tout le monde a une motivation spéciale contre nous, les stades sont remplis. Donc il faut que les soient attentifs et préparés. Des fois on l’est, des fois on l’est pas, des fois une mi-temps…ce doit être 90 minutes.

Un match risqué demain?

La trêve c’est toujours une coupure et il faut ensuite bien revenir. Quand on se remet dans le championnat, c’est toujours un peu compliqué, surtout avec un match de Champions League juste après. Mais avant de penser à mercredi, il faut penser à demain. Pour les blessures, on fera les comptes mercredi. J’espère avoir tous les joueurs à disposition mercredi.

 

 

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