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PSG 2-2 Monaco : Nenê ne suffit pas
Grâce à deux bijoux de Nenê (40e, 53e), Paris pensait avoir pris la tête de la Ligue 1. Mais Puygrenier (32e) et Niculae (88e) en ont voulu autrement au cours de ce match qui n’aurait certainement jamais dû avoir lieu.
Malgré des conditions météorologiques déplorables, le Paris Saint-Germain recevait bien ce samedi soir, pour la dernière fois de l’année 2010 au Parc des Princes, l’AS Monaco de Guy Lacombe. L’arbitre de cette rencontre, M. Jaffredo, avait en effet décidé de donner le coup d’envoi de ce match entre le deuxième et le dix-septième malgré les rafales de neige qui se sont abattues sur la région parisienne aujourd’hui.
Le ballon orange était donc de sortie ce soir au Parc des Princes ! Et sur cette pelouse «très difficile» (Armand) voire «injouable» (Élie Baup), ce sont les Monégasques qui sont rentrés dans le match avec le plus d’allant. Pourtant, au quart d’heure de jeu, les hommes du Rocher ont reçu comme un coup sur la tête après la grave blessure de Traoré, apparemment out jusqu’à la fin de la saison. Les Parisiens en ont alors profité pour placer quelques banderilles par l’intermédiaire d’Hoarau (21e) et surtout Chantôme (29e). Et c’est donc tout naturellement que l’ouverture du score monégasque de Puygrenier, d’une tête qui a lobé Edel, a…refroidi un Parc déjà pas bien réchauffé (0-1, 32e).
Passée la demi-heure de jeu, on commençait donc logiquement à se dire que ce match qui n’aurait pas dû avoir lieu allait devenir compliqué pour Paris. Oui mais voilà, le club de la capitale compte cette année dans ses rangs un magicien hors pair : Nenê. En parfait équilibre, le Brésilien a en effet égalisé d’une somptueuse demi-volée du gauche au meilleur des moments possibles sur une remise d’Hoarau (1-1, 40e). Et il a remis le couvert peu après le retour des vestiaires.
Nenê fait sombrer l’ASM
Malgré les deux chefs d’œuvre offerts par Nenê ce soir, Paris reste donc sur sa faim. Et ce n’est pas Antoine Kombouaré, furieux après le coup de sifflet final et énervé après un Guy Lacombe qui n’a, selon lui, pas arrêté de «pleurer», qui dira le contraire. Paris grimpe tout de même d’une place avant la fin de cette dix-huitième journée.





