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Anciens - Souza raconte deux anecdotes de son passage au PSG

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Anciens – Souza raconte deux anecdotes de son passage au PSG

Dans la longue liste des brésiliens ayant marqué l’histoire du Paris Saint-Germain, le nom de Willamis Souza n’apparaît pas. Arrivé en janvier 2008 en companie d’ Everton Santos, le milieu de terrain a souvent été injustement associé à l’attaquant et certains ont parlé d’eux comme l’un des plus gros flops de l’histoire récentes des mercatos parisiens. Pourtant, plutôt juste tactiquement et techniquement, Souza a réalisé une carrière plus qu’honorable au Brésil. Dans un entretien accordé à UOL Esporte, il revient sur son aventure parisienne et sur l’amitié qu’il a noué, comme beaucoup d’autres, avec Marcos Ceara (arrière droit).

« L’entraîneur (Paul Le Guen, ndlr) m’a convoqué le lendemain (d’un Classico perdu 2-1) pour discuter, avec le traducteur et Ceara. L’entraîneur a regardé le traducteur et lui a dit : « dis à Souza que j’ai rarement vu un Brésilien avec une telle discipline tactique ». Le traducteur ne disait rien alors j’ai dit : « dis au coach que je le remercie, dis lui que je suis venu pour aider, quel que soit mon poste, je veux aider ». L’entraîneur s’est une fois encore tourné vers Manuel, le traducteur, et lui dit « Mais dis à Souza de ne pas faire trop de fautes sur le côté, notre gardien n’est pas en confiance, les coups de pied arrêtés sont des dangers de buts ».

Alors j’ai dit à Manuel :  » Demande lui s’il veut que je parte à la guerre avec un balais (rires). Comment ne pas faire de fautes? Ces gars me mettent des coups tout le temps ». Le traducteur n’a pas tenu, quand j’ai dit ça, il a explosé de rire. Alors, l’entraîneur a demandé : « qu’est-ce qu’il a dit ? ». Là, le traducteur a menti, il lui a dit : « Souza a dit qu’il ne fera plus de fautes sur le côté, non, il va les éviter au maximum (rires) ». C’était très drôle. »

Après avoir évoqué un cours de français avec un professeur ne parlant pas portugais, Souza est revenu sur son intégration dans le vestiaire parisien.

« Un jour, Ceara m’a demandé : « tu comprends quelque chose? ». Je lui ai répondu :  » Non Ceara, ils rigolent, alors je rigole pour qu’ils ne se rendent compte de rien et qu’ils ne disent rien de mal sur moi ». Ils pensaient que je comprenais tout. C’était ma tactique (rires). Ce sont de bons souvenirs. Ceara est un bon mec, sérieux dans tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit. Il ne rigolait qu’avec moi. Il n’était pas trop blagueur, mais avec moi, il se lâchait un peu ».

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