Ceferin fait l’éloge d’Al-Khelaïfi et évoque l’assouplissement du FPF

par
Flavien Casini
le 11 mai 2022 à 10:30

Alors qu’une partie des grands clubs européens s’étaient mis d’accord pour la création d’une Super Ligue européenne, Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain est monté au créneau afin de défendre la Ligue des Champions et les valeurs du football. Auprès du journal L’Equipe, Aleksander Ceferin, président de l’UEFA, est revenu sur cet événement.

«Nasser Al-Khelaïfi a aidé le football. Si la Super Ligue avait été lancée, cela aurait affecté tout monde, y compris le PSG. Il est intelligent et a compris ça (…) Je le respecte. Il est dingue de football. Il adore le PSG et il est un membre apprécié du comité exécutif de l’UEFA.»

Ceferin «Si les investisseurs ne viennent pas dans le football, ils iront ailleurs.»

«Il n’a pas été allégé. Il est plus strict qu’avant. Même Javier Tebas (le président de la Ligue espagnole, qui a souvent critiqué le fair-play financier), comme tout le comité exécutif et le reste des responsables du football européen, nous a remerciés pour ce nouveau fair-play financier. Il fallait le moderniser car les temps ont changé. Si les investisseurs ne viennent pas dans le football, ils iront ailleurs.»

La Super Ligue, bien qu’avantageuse pour les gris clubs européens, aurait complètement détruit la beauté de la Ligue des Champions. Les différents partis se sont sans doute mis d’accord et c’est pour cela que l’UEFA a annoncé des changements importants en LDC à partir de la saison 2024. De son côté, Nasser Al-Khelaïfi, désormais président de l’ECA (association européenne des clubs) prend de plus en plus d’ampleur au sein du football européen, ce qui est une très bonne nouvelle.

Pour le football européen et son développement, changer les règles de ce Fair-Play Financier était primordial. Avec de telles règles, il était évident que la plupart des investisseurs étaient refroidis à l’idée d’acheter un club et ceux déjà présents étaient plus que limités dans leur développement. Même s’il y a toujours des limites à ne pas dépasser. Les possibilités se font tout de même plus nombreuses et il n’y a plus d’acharnement sur les clubs considérés comme « nouveaux riches ».

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