Angel Di Maria « Avec Emery, notre style de jeu est totalement différent »

Depuis quelques matchs, Unai Emery utilise le 4-3-3 avec le Paris Saint-Germain. De quoi faire dire à certains « spécialistes », qui ne pourraient pas simplement complimenter le coach après des victoires, que l’Espagnol ne fait qu’utilier les choses mises en place par Laurent Blanc. Pourtant, selon Angel Di Maria, ailier parisien de 28 ans, le coach actuel ne demande pas les mêmes choses que son prédecesseur.

« Avec Emery, notre style de jeu est totalement différent. Nous essayons d’avoir la possession du ballon, de contrôler le match, mais lorsqu’on n’a plus le ballon nous adressons une grosse pression. Du coup, notre jeu a beaucoup évolué par rapport à avant », a affirmé l’Argentin auprès de Canal+.

Il y a donc, comme nous l’avons déjà souligné ici, des points communs entre les deux philosophie de jeu. Ce qui est plutôt logique puisque les adversaires, au moins sur la scène nationale, n’ont pas changé: presque que des blocs défensifs. Contre ces derniers, il est très difficile de faire autre chose que de la possession de balle. D’ailleurs, presque tous les grandes d’Europe jouent aussi contre les « petits ».

Mais il y a plusieurs façons de faire la possession de balle. Par rapport au PSG de l’an dernier, on voit notamment un attaquant de pointe qui décroche beaucoup moins et s’applique plutôt à faire des appels en profondeur (si la défense ne joue pas terriblement bas) et à être toujours prêt pour recevoir des centres. Ces derniers étant très souvent effectués par les débordements des défenseurs latéraux. Les ailiers font aussi des centres, surtout Di Maria, mais ils débordent moins que l’an dernier. La plupart de leurs centres viennent d’une position plus reculée et souvent un peu plus axiale que les latéraux. Ce qui permet aussi d’alterner avec des tentatives de percées et de tirs. Aussi, les Parisiens n’hésitent pas à jouer vite vers l’avant lorsque c’est possible, alors qu’ils cherchaient presque constamment à poser le jeu et construire l’an dernier.

Enfin, la différence de pressing est évidente. Le PSG va chercher un peu plus haut son adversaire qu’avant et avec une intensité bien plus élevée. Ce qui est permis aussi par la capacité et le plaisir qu’à Cavani à faire les efforts pour son équipe. Il fait partie des déclencheurs du pressing et il peut le faire plusieurs fois par match. De quoi provoquer des pertes de balles de l’adversaire, soit sur une passe manquée, soit sur un dégagement très souvent récupéré par Thiago Silva ou Marquinhos. Le seul problème étant que cela ne laisse pas vraiment de temps ou de place à l’adversaire pour sortir. Mais quand les joueurs ud PSG sont en forme et bien coordonnés, ils trouvent des solutions face aux défenses adverses. De quoi, normalement, dominer et gagner les matchs. Ce que l’on a vu se mettre en place lors des derniers matchs.

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