Brest/PSG – Les mots forts de Luis Enrique : Marquinhos, Hakimi, polyvalence et identité

Samedi, lors de la 9e journée de Ligue 1 2025-2026, le Paris Saint-Germain (2e) affrontera Brest (12e) au Stade Francis Le-Blé (coup d’envoi à 17h, diffusion sur beIN SPORTS). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.

Luis Enrique  » Nous sommes prêts, avec notre contexte. Ce n’est pas une excuse, c’est comme ça. Il faut savoir gérer. Je pense qu’on le fait. »

Marquinhos est de retour, il peut démarrer demain ? Comment se passe la concurrence avec Zabarnyi ?

Il faut attendre la séance du jour pour savoir qui seront les joueurs prêts demain à Brest. On a récupéré dernièrement Marquinhos et Ousmane Dembélé, avant cela Désiré Doué. Ce sont de bonnes nouvelles. On est content.

Pour parler de la concurrence, c’est une des choses les plus importantes afin d’améliorer nos performances individuellement et collectivement.

Un parcours plus compliqué en championnat qu’en LDC pour vous, Marseille peut vous empêcher de gagner facilement le championnat ?

Vous faites toujours l’analyse en fonction du résultat. Cela ne marche pas comme cela. J’ai vu la même équipe, la même identité. Même s’il y a eu différents joueurs, car on a dû changer de joueurs. On fait la même chose en championnat et en LDC, avec différents résultats. Je suis très tranquille, très confiant. J’ai vu les mêmes choses. C’est votre travail d’analyser pourquoi cela marche ou pas.

On cherche toujours à jouer de la même manière, mais les circonstances changent. J’ai vu la même mentalité et identité que la saison dernière. Vous êtes préoccupés parce qu’il y a un point de moins, moi non. En tant qu’entraîneur du PSG, je ne me préoccupe pas des autres. Nous sommes prêts, avec notre contexte. Ce n’est pas une excuse, c’est comme ça. Il faut savoir gérer. Je pense qu’on le fait.

Luis Enrique « Cette mobilité est très importante pour nous. »

C’est important d’avoir des matchs parfaits et reprendre la 1ere place en Ligue 1 avec les 3 prochains matchs ?

On doit surtout penser à gagner les matchs, d’abord deux fois à l’extérieur puis à domicile. On doit chercher à gagner tous les matchs, mais c’est très difficile. On connait la difficulté de gagner à Brest demain, mais c’est notre objectif.

Qu’est-ce que Doué apporte en 9 par rapport à Dembélé ? Cette polyvalence marche pour toutes les lignes ?

Bien sûr. Vous connaissez ma préférence pour des joueurs qui peuvent jouer à différentes positions. C’est toujours positif. Il y a des différences, chaque 9 a ses caractéristiques. Mais ce que nous cherchons, c’est de la continuité, la capacité à dribbler, à gagner les duels, à marquer, etc. Nous avons beaucoup de joueurs. Dembélé, Ramos, Doué, Mayulu, Kvaratskhelia, Barcola, Lee, même les latéraux sont en 9 par moments. Cette mobilité est très importante pour nous. On est content d’avoir cette possibilité.

Luis Enrique « C’est pour cela que l’on ne recrute pas. »

Quel regard sur le début de saison de Hakimi et son rôle de leader ?

Son statut n’a pas changé depuis 2 ans. Il est un des leaders du vestiaire. Les coéquipiers l’ont choisi comme 2e capitaine. Cela indique son niveau dans l’équipe. C’est un joueur différent, avec beaucoup de qualités offensives et défensives. Il peut jouer presque tous les matchs en étant à 100%. C’est une garantie. je suis très content de l’avoir dans l’équipe.

Hakimi mérite le Ballon d’Or africain ?

Pour être honnête, je dois voir les autres joueurs. C’est sans aucun doute le meilleur latéral droit au monde, pour moi. C’est pour cela que l’on ne recrute pas, il joue presque toujours et on a des options solides quand il ne joue pas. Pour faire venir un joueur, il faut payer beaucoup alors qu’il jouera peu et sera démotivé car il ne sera pas mieux que Hakimi. On veut profiter de notre joueur et avoir des possibilités au sein de l’équipe.

Luis Enrique « C’est le travail de l’entraîneur. Quand tout le monde est négatif, il faut être positif. « 

Comment combattre le sentiment de facilité pour le groupe ?

C’est le travail de l’entraîneur. Quand tout le monde est négatif, il faut être positif. Quand tout le monde est positif, il faut rappeler le négatif. Là, à la 35e minute il y a 1-1 et 10 contre 10. Il faut trouver l’équilibre. Il faut souvent être à contrecourant.

Comment juger l’évolution de Zaïre-Emery ?

Warren a eu une année à un très bon niveau. C’est un joueur que nous aimons. Il commence la saison à son niveau, comme d’habitude. C’est normal dans une carrière d’avoir des hauts et des bas. On est content de le voir avec cette confiance. C’est important. Sur les 2 derniers matchs, il a été sensationnel.

Comment garder la mentalité malgré les blessures et beaucoup de matchs ?

Cela dépend des joueurs. Quand tu as cette mentalité, cette ambiance dans l’équipe…C’est très important de s’amuser, de profiter tout cela. C’est l’une des choses les plus importantes. C’est un des objectifs.

Luis Enrique « c’est leur caractère, leur manière d’affronter cela tous ensemble. »

L’équipe sait toujours réagir, c’est une de vos plus grandes réussites ?

Je ne sais pas. C’est une des premières choses que l’on veut transmettre aux joueurs. Cette mentalité, ce n’est pas moi, c’est leur caractère, leur manière d’affronter cela tous ensemble. On peut dire ce qu’on veut, mais si les joueurs n’ont pas ce caractère cela ne sert à rien. Je suis très content de voir ça.

Des nouvelles concernant Neves et Ruiz ?

Je pense qu’ils sont très bien, mais il faut attendre la séance d’entraînement aujourd’hui. Plus tôt que loin, ils seront dans l’équipe. J’espère avoir tout le monde bientôt.