CM2014: Lavezzi et l’Argentine souffrent face à l’Iran

   Après une courte victoire contre la Bosnie (2-1) pour son premier match l’Argentine espérait convaincre le monde du foot que son attaque est en pleine forme et prête à en découdre avec n’importe qui. L’Albiceleste est passé pas loin de l’humiliation, bien bousculée par une équipe d’Iran qui n’a jamais rien laissée à l’équipe d’Ezequiel Lavezzi.

   Le match-   L’Argentine fait un bon début de match, il y a clairement la volonté de marquer au plus vite, et la première situation chaude arrive dès à la 5e min, amenée par Sergio Agüero, mais cela finit en 6 mètres, le commencement d’un long match pour l’attaque ciel et blanc. Sans surprise, on observe une domination complète des Argentins, la balle ne franchissant pas la ligne médiane, avec plusieurs opportunités de marquer (14e,20e,23e,44e). Ce qui peut expliquer l’absence d’Ezequiel Lavezzi du onze de départ, étant plutôt un joueur de contre ou de provocation. Surtout que la percussion qu’il est capable d’amener est déjà apportée par Angel Di Maria, Lionel Messi et S. Agüero. La première sortie iranienne de son camp se fait à la 16e minute, et aboutit même sur un corner. Il s’en suit un contre, gâché par un mauvais contrôle de Gonzalo Higuain. Alors que l’attaque argentine reste muette, l’Iran finit par se montrer dangereuse sur coups de pieds arrêtés, comme sur une tête sur coup franc qui passe de peu à côté à la 41e minute. A la mi-temps, toujours 0-0, malgré une domination à outrance, avec 77% de possession de balle, 240 passes contre 65, et 10 tirs pour les Argentins. Ce qui s’explique non seulement par un bloc défensif très combatif des iraniens, qui sont à 11 dans leurs 30 mètres, mais aussi par la maladresse des argentins dans la fin des actions.A l’image de la mauvaise forme de G. Higuain qui a vendangé quelques occasions et loupé des contrôles faciles, comme à la 45 minute.

   La 2e mi-temps- La rencontre reprend sur le même schéma, avec une très belle frappe de Zabaleta, qui manque malheureusement le cadre (49e). Cependant, presque à la surprise générale le match change de visage et l’Iran se procure sa première occasion dans le jeu, sur un contre qui finit par un beau centre repris de la tête, mais Sergio Romero est à la parade, ce ne sera pas la dernière fois. L’Argentine finit par être dangereuse à nouveau, par l’intermédiaire de Lionel Messi, qui est plein axe, mais son plat du pied rase l’extérieur du poteau(59e). Clairement, les attaquants argentins ne sont pas dans un grand jour. Ce à quoi l’Iran répond par une frappe détournée en corner, lequel donne un cafouillage dans la surface (62e), l’Albiceleste a eu chaud. Dans la foulé, l’Iran est à deux doigts, ceux de S. Romero, d’ouvrir la marque sur une très belle tête de Ashkan Dejagah(67e). L’Argentine, sans solution, s’en remet à La Pulga, qui manque d’inscrire un superbe coup franc à la 73e minute, la balle est passée tout près de la lucarne.

   Ezequiel. Lavezzi- Finalement, alors que son équipe semble se diriger vers un nul bien triste, A. Sabella fait rentrer Rodrigo Palacio et E. Lavezzi (76e minute) aux places de G. Higuain et S. Agüero. El Pocho a pour mission de provoquer la défense iranienne, et y mettre la pagaille. Il s’essaye tout de suite à un débordement et un centre, repoussé par la défense. Il se montre encore à la 81e minute en perforant la défense sur le côté droit, pour obtenir un corner. Dans la continuité il exécute un très beau centre au 2e poteau, mais la tête de Ezequiel Garay est complètement ratée. L’Iran se procure, malgré la pression exercée sur la défense, un très beau contre, qui finit face au portier monégasque, lequel sort encore la frappe. À la 88e minute, E. Lavezzi s’essaye encore au centre, du côté gauche cette fois, encore sans réussite. On pense alors l’Argentine incapable de mettre un but aujourd’hui, malgré la rentrée intéressante de El Pocho, à l’image du contrôle complètement loupé par Palacio à la 88e minute. Mais, finalement, c’est Léo Messi qui est, comme contre la Bosnie le sauveur de l’Argentine, et d’une magnifique frappe enroulée à la 91e minute, il met l’Iran à terre et sort ses coéquipiers d’une grosse déconvenue.

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