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Benfica 2-1 PSG : Pas si mauvais que ça
Après avoir mené au score, Paris repart de Benfica avec une défaite, la faute à Maxi Pereira (42e) et Jara (81e). Le club de la capitale pourra profiter du but marqué à l’extérieur par Luyindula (15e) pour tenter d’obtenir sa qualification en quarts de finale.
Avec le soutien de l’aigle des Açores, Pedro Miguel Pauleta, le Paris Saint-Germain se déplaçait ce jeudi soir à l’Estádio da Luz de Lisbonne pour y affronter le Benfica de Jorge Jesus. Un stade que les Parisiens connaissent bien puisqu’ils s’étaient faits éliminés ici-même, il y a quatre ans, déjà lors des huitièmes de finale de la Coupe UEFA 2006-2007 tandis que Jorge Jesus, le coach lisboète, s’était, lui, incliné face au PSG lors des huitièmes de finale de la Coupe UEFA 2008-2009, alors qu’il entraînait Braga.
Une rencontre qui avait tout d’une revanche donc pour des Parisiens qui voulaient effacer l’accident de parcours à Auxerre (1-0) face à cette équipe de Benfica, la plus expérimentée de Ligue Europa. Pourtant, pendant la majeure partie de la première période, c’est Paris qui a sorti son épingle du jeu en profitant des boulevards dans la défense lisboète. Lancé en profondeur, Erding a buté sur Roberto (6e) et a trouvé le poteau sur un centre piqué de Nenê après une mésentente entre Luisão et Sidnei (17e). Mais heureusement, entre temps Nenê avait glissé pour Luyindula qui, d’un plat du pied, avait puni les largesses défensives portugaises (0-1, 15e).
Luyindula, buteur malheureux
Après la pause, les Portugais ont logiquement essayé de surfer sur leur dynamique de fin de première mi-temps mais ont vite été refroidis par les mésententes au sein de leur défense. Paris a donc logiquement repris le jeu à son compte et ce, jusqu’à la 70e minute de jeu. L’heure pour les deus entraîneurs de faire leurs premiers changements. Kebano est rentré pour Paris (70e) et Aimar pour Benfica (71e). Et forcément dans ces matchs-là, l’expérience a fait la différence. Car si Makonda n’a pas été sanctionné d’un pénalty pour un tacle sur Saviola qui le méritait probablement (72e), les Lisboètes ont fini par trouver la faille. Bien servi par Aimar, Jara, lui aussi entré en jeu, a enroulé le ballon entre les jambes de Traoré et battu Edel, masqué par une forêt de jambes (2-1, 81e).
Antoine Kombouaré avait décidé de faire souffler ses troupes en vue de la réception de Montpellier dimanche, c’est chose faite mais le résultat lui laissera certainement des regrets. En attendant le match retour, Benfica peut se réjouir mais pas se satisfaire de cette précieuse mais courte victoire. Vivement jeudi !















