Dembélé complètement transformé, il remercie Luis Enrique

Luis Enrique a eu une idée durant la saison 2024-2025 : replacer Ousmane Dembélé dans l’axe de l’attaque du Paris Saint-Germain. Ce qui a été un grand succès collectif et individuel. Auprès d’Onze Mondial, l’attaquant de 28 ans s’est confié à propos de ce nouveau rôle avec la fameuse « liberté » donnée par l’entraîneur espagnol.

Dembélé « un très grand coach qui a de très bonnes idées. »

En quoi, Luis Enrique a changé ton jeu ? Comment ça se passe avec lui ?

Il me donne quelques conseils. Après, cette position axiale, je la connais. Si on me positionne dans l’axe, je ne vais pas jouer de la même façon que lorsqu’on me met dans le couloir. Luis Enrique est un très grand coach qui a de très bonnes idées. Il m’a donné beaucoup de liberté sur le terrain. C’est quelque chose qui me plaît et que j’aime.

Dembélé « je suis un peu partout sur le terrain. »

Le but ou la passe décisive, que préfères-tu ?

(Sourire) Je préfère le but à la passe (rires). Quand tu marques des buts, c’est bien. Surtout quand tu es numéro neuf. Me concernant, on me dit : « Ousmane, tu es numéro neuf », mais en réalité, je suis un peu partout sur le terrain. Après, quand tu es dans l’axe, il faut que tu marques des buts parce que les ailiers te servent énormément. Tu es obligé de répondre présent et de profiter de leurs offrandes. Aujourd’hui, je préfère clairement le but, surtout quand je suis dans l’axe.

Tu te considère comme un buteur ? Un numéro 9 ?

Je me considère comme un joueur un peu libre sur le terrain. Je ne suis pas un vrai 9.

Dembélé « C’est difficile de marquer des buts. »

Qu’est-ce qui est le plus dur : marquer ou faire marquer ? Zinedine Zidane disait : « La chose la plus dure dans le foot, c’est de marquer ».

Je suis complètement d’accord avec lui. Il a raison, marquer des buts, c’est la chose la plus difficile dans le football. Sinon, si c’était facile, tout le monde serait à 40 buts par saison (il éclate de rires). C’est difficile de marquer des buts. Je partage le point de vue de Zidane, il y a beaucoup de stress quand tu es devant le but. Il faut avoir le sens du but, il faut être bien placé, il faut tirer dans la bonne zone, il faut être lucide, etc. Le but, c’est beaucoup plus difficile que la passe. La passe, tu fais la passe et tu espères que le partenaire marque, ce n’est pas pareil. »

Dembélé avait en effet déjà joué dans l’axe, notamment avec Luis Enrique au FC Barcelone. Mais il était d’abord vu comme un ailier, notamment parce qu’il manquait d’efficacité devant le but. Aussi, il ne correspond pas au profil du « 9 » classique. Justement, l’international souligne français que ce n’est pas son rôle.

Armé d’une grande liberté, le numéro 10 du PSG s’exprime pleinement. Il peut décrocher, partir en profondeur, combiner avec ses coéquipiers, attaquer la défense avec des dribbles, le tout en étant à l’aise des deux pieds. Il est ainsi très imprévisible. Plus que quand il est dans un couloir, ce qui limite les options. Même s’il reste, bien sûr, dangereux en tant qu’ailier. Mais on n’envisagerait pas de le voir « coller la ligne ».

Surtout que Dembélé a développé un certain sens du but, des frappes un peu plus précises qu’avant. En partie parce qu’il part de plus près du but et est plus lucide au bout de son action. Il y a également une certaine confiance qui ne vient qu’avec les buts. Il est entré dans le cercle vertueux et on espère le voir enchaîner.

Sans oublier, comme il le souligne très justement, que ce n’est pas simple de marquer. Il est normal de ne pas convertir toutes les occasions. « L’inefficacité » d’un joueur ou d’une équipe est parfois exagérée. Mais Dembélé a bien franchir un palier et c’est une grande différence pour ce joueur qui a toujours été très créatif.