CM2014- Top 5 de ce qui manque aux supporteurs du PSG pour que ce soit parfait

   Contrairement à la Coupe du Monde 2010, celle de cette année est très plaisante à suivre. En effet, les buts y sont nombreux, les résultats incertains et les surprises deviennent coutumes. Pourtant, il manque encore quelques joueurs et détails pour arriver à la perfection. Voilà un Top 5 possible de ce qui manque aux fans parisiens afin de vraiment vivre le rêve durant ce Mondial.

   5. M. Verratti, S. Sirigu et E. Lavezzi titulaires. C’est déjà un plaisir de voir ces joueurs évoluer avec leurs équipes nationales, mais on aimerait qu’ils soient encore plus présent sur la pelouse. Déjà parce que cela rappelle les bons moments de la saison passés à rêver en voyant évoluer le Paris-Saint-Germain. Ensuite, parce qu’ils amènent un vrai plus. Hier, d’ailleurs, la rentrée de El Pocho a fait du bien à l’Argentine qui a enfin réussi à percer les lignes iraniennes, notamment grâce aux fameuses accélération de l’ailier du PSG. Peut-être cela aura convaincu le sélectionneur, Alejandro Sabella, de le titulariser lors de la prochaine rencontre. Ensuite, La prestation du jeune italien, M. Verratti, face à l’Angleterre était aussi tout à fais appréciable. Son absence contre le Costa Rica peut certainement expliquer en partie les difficultés de la Squadra Azzura à créer du jeu, mettre un peu de folie, une spécialité du numéro 24 parisien. Enfin, le portier parisien a remplacé G. Buffon lors du premier match, et ce de très belle manière. Même si les anglais ont bien mis un but, sur lequel il ne peut rien, ses plongeons ont dégoûtés l’attaque des Three Lions. Il y avait presque l’espoir de le revoir jouer lors du second match, mais S. Sirigu doit encore patienter en place de numéro 2, derrière l’emblème qu’est G. Buffon. Seulement, certains parisiens préféraient voir leur « jeune » gardien (27 ans) plutôt que celui âgé de 36 ans, qui a sans doute perdu un peu de sa vivacité et son agilité.

   4- Le Parc des Princes et sa pelouse- Lui, bien sûr, ne pouvait y être amené. Alors certes, depuis quelques années, l’ambiance n’y est plus de feu en son sein, mais le Parc des Princes reste un très beau stade. Surtout lorsque l’on compare son terrain à ceux proposés en moyenne au Brésil, on se dit qu’il aurait peut-être fallu trouver un moyen d’y jouer quelques rencontres. Et si les stades au Brésil ont des grosses capacités, le façon dont est construit le Parc des Princes auraient aussi permis de faire beaucoup de bruit, comme lors des plus grosses soirées européennes dans la capitale. Quand on a vécu la Ligue des champions dans ses tribunes, on ne peut qu’être sûr que le spectacle, bouillant, serait au rendez-vous lors d’un Brésil-Argentine, par exemple ou encore un France-Italie.

   3. Cavani 2013-. Oui, Edinson Cavani est bien présent au Mondial, oui il a marqué, seulement c’était sur penalty. Il a par la suite vendangé ses occasions, comme un 1 contre 1 face à Joe Hart, où il manque complètement le cadre. C’est un constat, à part son superbe centre pour Luis Suárez sur le premier but, E. Cavani est peu en vue pour le moment. Ce qui est peut-être le plus grave, c’est que ce n’est pas nouveau. Débarqué dans la capitale pour 64 millions d’euros, El Matador était la promesse d’une attaque de feu avec Zlatan Ibrahimovic. Et cela a bien eu lieu, en 2013 en tout cas. Ensuite, pris par sa blessure et son divorce, le numéro 9 n’a jamais semblé retrouver son meilleur niveau. Un terrible constat peut être fait pour le moment : Cavani 2014 ne marque presque plus . Les supporteurs parisiens espèrent certainement le voir vite retrouver sa forme, dès le match décisif contre l’Italie. Ce qui serait aussi de bonne augure pour la saison prochaine afin de pouvoir « Rêver plus grand ».

   2- Lucas- Lui par contre, n’a pas été sélectionné pour le Mondial 2014, une grosse déception pour lui, comme pour les fans parisiens. Il faut dire qu’il a encore eu un peu de mal à s’acclimater au club de la capitale, enchaînement bonnes et mauvaises prestations, un manque de stabilité qui fait tâche au moment de devoir jouer la Coupe du Monde. Seulement, il a montré une belle progression sur la 2e partie de saison, enfilant buts et passes décisives en fin de saison, ce qui confirme notamment ses progrès tactiques. Si lui a avoué « avoir pleuré » avoir avoir su qu’il n’était pas convoqué, nul doute que les supporteurs du PSG pensent à lui lorsqu’ils voient le Brésil être en difficulté offensivement, avec notamment Fred qui est en dessous techniquement. D’ailleurs, même Pierre Ménès, qui n’hésite pourtant pas à être dur avec le nouveau numéro 7 du PSG, a déclaré que « Lucas ne ferait pas tâche dans l’escouade offensive de l’auriverde ». Peut-être L. F. Scolari regrette-il son choix aujourd’hui, comme les parisiens. En tout cas, il ne reste plus qu’à espérer qu’il confirmera les espoirs placés en lui et s’imposera en sélection dans un futur proche, tout comme au Paris-Saint-Germain d’ailleurs.

   1- Zlatan Ibrahimovic- C’est simple, il est partout, dans tous les tops, en haut de tous les classements où il est présent, sauf à cette Coupe du Monde. Comme si il y avait une erreur dans la programmation, le numéro 10 de la Suède et du PSG doit regarder la compétition depuis les tribunes. Bien sûr ce n’est pas parce qu’il n’a pas été pris par son sélectionneur, Erik Hamren, mais plutôt parce que sa fière équipe est tombée sur le Portugal,  qui a été plus fort sur ce tour de barrage. Et forcément lorsque l’on voit le bourreau des suédois tombé 4-0 face à l’Allemagne avec un Cristiano Ronaldo qui n’est que l’ombre de lui-même, les pensées des fans parisiens vont vers celui qui été élu meilleure joueur de la saison ces deux dernières années, que ce soit par toute la Ligue 1 ou les supporteurs parisiens. Il faut dire qu’un tel buteur, capable de marquer un simple match amical d’un quadruplé et d’une retournée, qui est finalement élu but de l’année, aurait pu amener le Mondial à un niveau encore supérieur. Encore plus pour les parisiens, toujours ravis de voir leur buteur propulser la balle au fond des filets, ainsi qu’humilier quelques adversaires pendant une rencontre.

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